Beau succès de la 2ème édition de la Fête des vaches et brebis lourdaises

La deuxième Fête des vaches et brebis lourdaises s’est déroulée au Marché couvert du Tydos ce samedi 2 et dimanche 3 octobre avec beaucoup de réussite (malgré le temps exécrable de dimanche).

Elle étai organisée par l’Association Nationale de la Race Bovine lourdaise (présidée par Jean-Bernard Abadie) et par l’association « Les Amis de la brebis lourdaise » (présidée par Daniel Casteyde) sous le patronage de la Ville de Lourdes.

Samedi 2 octobre a été marqué par des moments forts suivis par un large public : la Parade des animaux au centre-ville à 14h, puis toute l’après-midi des démonstrations comme la tonte des brebis, le travail des chiens de troupeaux. A partir de 19h le Repas champêtre a fait le plein ainsi que la Soirée animée par des groupes de chanteurs pyrénéens.

Dimanche 3 octobre a été marqué par la très belle messe célébrée par le Curé de Lourdes Jean-François DUHAR et chantée par les Chanteurs montagnards de Lourdes. Suivie de la bénédiction du bétail.

Puis est venu le temps de l’élection de « Miss Vache Lourdaise » et de « Miss Brebis Lourdaise » et après toutes ces émotions esthétiques, le Repas champêtre a réchauffé les corps et satisfait les papilles.

L’après-midi, malgré « un froid polaire », un public familial s’est déplacé pour venir voir les animaux, les artisans des métiers d’autrefois (fileuse, rémouleur…) et profiter du marché gourmand.

A noter la présence à cette Fête, du Maire Thierry LAVIT très attaché aux traditions pyrénéennes. « D’ailleurs le but du projet « Lourdes, Cœur des Pyrénées » est de reconnecter la cité mariale à son environnement naturel et à son histoire pyrénéenne. De ce fait, il est important de mettre en valeur les savoir-faire locaux, les traditions, le patrimoine et les circuits courts », a-t-il précisé.

Thierry LAVIT rencontre Eugène PENE, éleveur de brebis lourdaises
Thierry LAVIT, rencontre Vincent VEDERE, président des Chanteurs montagnards de Lourdes

La vache Lourdaise est une race bovine française à très faible effectif, originaire des Hautes-Pyrénées et aujourd’hui présente essentiellement dans des élevages conservatoires.

On inclut habituellement la race bovine Lourdaise au sein de ce qu’il est convenu d’appeler le rameau blond du sud-ouest, ensemble de races à muqueuses claires (le mufle, la muqueuse oculaire et la zone anogénitale), à robe unie avec des zones de dilution autour des yeux, du mufle et sur les parties déclives, de couleur froment clair à foncé, ou rousse.

La principale aptitude mentionnée de la Lourdaise était la production laitière, soit pour l’approvisionnement urbain, soit pour la fabrication fermière de beurre ou de fromage mixte (avec le lait de son homologue ovin, la brebis Lourdaise), soit pour l’alimentation des veaux.

Dans sa zone d’élevage principale (Lourdes, Argelès-Gazost), la vache lourdaise, très réputée pour son calme, sa docilité et la facilité avec laquelle on pouvait la dresser et la guider, était aussi exploitée pour le travail, activité pourtant peu compatible physiologiquement avec la production laitière.

La brebis Lourdaise est une race ovine (mouton) française, originaire de la région de Lourdes dans les Pyrénées et apparentée aux autres races ovines de ce massif. C’est une brebis à la toison et la peau blanche.  Les muqueuses sont sombres, ainsi que le tour des yeux et les oreilles. Mâles et femelles portent des cornes en spirales. Leur tête se caractérise par son chanfrein très busqué, long et étroit, et son front bombé. Elle porte deux oreilles longues et basses. Les membres sont forts, les côtes allongées, le bassin large et la poitrine étroite. C’est une race rustique avec de bonnes qualités maternelles.