« A l’occasion du retour du train de nuit à Tarbes et Lourdes, le pôle écologiste a organisé une journée de rencontres des acteurs locaux de la mobilité et une présentation de son projet sur les transports.
Guillaume Gontard sénateur de l’Isère et président du groupe écologiste solidarité et territoires, qui a fait le déplacement pour l’occasion l’affirme « le développement du train au profit de nos déplacements quotidiens, à travers les trains de nuit, comme à travers de la réouverture des petites lignes qui desservent nos villes, nos industries et nos villages est une priorité !
C’est le départ de schémas de transport peu onéreux, accessibles à tous et vertueux d’un point de vue environnemental. Ils permettent de réduire la dépendance à la voiture, dont le coût ne cesse d’augmenter, de faciliter le recours au vélo, à l’auto partage, aux bus de desserte locale, aux mobilités douces…. «
Comme le rappelle Antoine MAURICE » la révolution des transports est un enjeu tant environnemental, que de santé publique. Les rapports du GIEC et nos engagements internationaux ne laissent plus de place au doute: nous devons décarboner nos modes de transport, qui représentent à eux seuls près de 30% de nos émissions de carbone. Mais le récent rapport de l’organisation mondiale de la santé ne laisse pas plus de place au doute: les pollutions liées aux transports tuent. »
Enfin, « nous avons commencé par là ce matin : repenser nos modes de transport c’est avant tout une nécessité sociale. Face à la précarité, à l’isolement des jeunes comme des personnes âgées, ou en situation de handicap, face aux difficultés des aidants, à la désertification médicale, aux suppressions de services publics, nous portons un projet de solidarité, de proximité et de service public. Il passe évidemment par le redéploiement de services publics de proximité, la reconstruction d’un maillage de transport collectif qui dessert le dernier kilomètre, l’implication des entreprises dans la mobilité des salariés, le soutien aux solutions locales d’auto partage et d’accompagnement à la mobilité, mais aussi par l’intégration aux cursus scolaires de formations à la mobilité, le soutien aux initiatives rendant le permis accessible à tous, ou la refonte des métiers du soin à domicile pour y alléger la charge des trajets. » ajoute Marie Luchi, co animatrice de la campagne dans les Hautes- Pyrénées. »