Signature de la convention de partenariat entre l’IRMa et le C-PRIM à la Maison de la Sismicité

Le Centre Pyrénéen des Risques Majeurs est une association créée en 2012 qui fête en 2022 ses 10 ans.

10 années dévouées à la sensibilisation des Pyrénéens aux risques naturels.

A ce titre, elle met en œuvre de nombreuses actions en matière d’information préventive du grand public, d’animation scientifique auprès des scolaires et d’accompagnement des collectivités dans la prise en compte des risques sur leur territoire.

Développer une culture commune du risque est l’affaire de nombreux acteurs de la prévention. Logiquement, le C-PRIM a souhaité les rassembler à Lourdes à cette occasion.

Guy SENECHAL, Sismologue université de Pau et des pays de l’Adour, Cécile PREVOST, Maire-adjointe chargée de la transition écologique et du cadre de vie et Gérard PERROTIN, Président de IRMa

Programme

Dans la matinée, les élèves du territoire pourront venir gratuitement et sur réservation au Palais des congrès pour des animations sur les risques naturels réalisées autour de maquettes. Des animateurs de la Fresque du Climat seront également présents pour animer un quiz.

À partir de 13h, plusieurs acteurs de la prévention des risques naturels tiendront des stands ludiques et pédagogiques à destination du grand public.

Tout au long de l’après-midi, des temps d’échanges dédiés à la présentation des aléas majeurs et du changement climatique qui impactent notre territoire seront ouverts et prendront la forme d’ateliers flashs de 30 min.

Clôture

Un temps festif dédié aux 10 ans du C-PRIM permettra de revenir plus particulièrement sur les missions de l’association. Plusieurs acteurs de différents horizons mettront en lumière ces actions par des exemples concrets d’intervention. Ce temps se poursuivra autour d’un apéritif dînatoire offert,

Objectifs de la convention :

L’objet de La présente convention est donc de formaliser un cadre général de partenariat entre Les deux structures signataires.

Dans Le cadre de La présente convention, Les parties pourront collaborer afin de :

  • Mener en commun des actions conformes aux objets statutaires des deux structures ;
  • Mettre en œuvre des actions d’information, de sensibilisation, de formation et

      D’exercices ;

  • Concevoir et promouvoir des outils ou supports à destination des territoires ;
  • Échanger et s’informer sur Les opérations en cours ou en déveLoppement ;
  • Relayer des informations sur Les actions portées par L’un et/ou L’autre des organismes ;
    • Identifier Les besoins sur Le terrain des acteurs impliqués dans La prévention des risques majeurs ;
  • Participer à des évènements de l’un ou de L’autre ;
  • Participer à des groupes de travail ou comités de pilotage sur des actions spécifiques
  • Proposer des actions innovantes et/ou contribuer à Leur mise en œuvre ;
  • Promouvoir Les activités ou actions de L’un ou de L’autre ;
  • Promouvoir Le réseau et Les adhésions de L’un et L’autre.

Ces collaborations ne feront pas obstacle à des projets menés dans Le cadre du pLan « Tous résilients face aux risques » piloté par La Direction générale de La prévention des risques (DGPR) et L’association qui animera ce plan (L’AFPCNT est La structure identifiée au jour de signature de La présente convention).

La collaboration avec L’IRMa s’est notamment illustrée à L’occasion de La journée nationale de La résilience en octobre dernier. Les deux associations et plusieurs autres partenaires ont conçu et animé une action d’ampleur nationale intitulée « Le Résilience Tour » (https://resiliencetour.fr/). IL s’agissait à travers ce projet de mobiliser Le plus grand nombre des acteurs de La prévention des risques et de proposer, dans Les territoires, des actions d’information, de sensibilisation et de formation au grand public, aux élus et aux scolaires. Dans ce cadre, le C-PRIM a entreprit une semaine itinérante de sensibilisation à l’échelle du massif pyrénéen, en le traversant d’est en ouest (Perpignan, Saint-Girons, Marignac, Bagnères-de-Bigorre, Pau).

Cécile PREVOST, adjointe chargée de la transition écologique et du cadre de vie et Gérard Perrotin, président de IRMa, signent la convention

Convention cadre de partenariat entre le C-PRIM et l’IRMa

Cécile PREVOST, Maire-adjointe chargée de la transition écologique et du cadre de vie
Gérard PERROTIN, Président IRMa

La maison de la connaissance du risque sismique et sa réalité virtuelle

Contexte

Le département des Hautes-Pyrénées est l’un des département les plus sismogènes de France métropolitaine. Avec ce constat, et de part sa localisation Lourdes s’est imposée comme Commune d’accueil d’une structure unique en France: la maison de la connaissance du risque sismique.

Cette structure, dont l’accès est gratuit pour des visites libres, est un centre de ressource sur la sismicité pyrénéenne accessible aux enfants tout comme aux adultes. La découverte de ce monde scientifique passe notamment par l’interaction avec des maquettes ludiques illustrant les effets des séismes sur les bâtiments, le déplacement des ondes sismiques, la différence entre l’intensité et la magnitude. Mais également par l’observation des sismomètres et leurs enregistrements en direct. Et pour finir, par ressentir un séisme de sur un simulateur. À l’extérieur, une exposition grandeur nature illustre les principes de construction parasismique. Des activités spécifiques sont proposées aux enfants.

Depuis 2017, une convention tripartite a été signée entre l’État, la Ville de Lourdes et le C- PRIM pour définir le projet stratégique global d’animation, de mise en scène de la maison du risque sismique ainsi que ses modalités de mise en œuvre.

Inauguration de la réalité virtuelle

Afin de rendre l’expérience plus immersive, la réalité virtuelle (financée par la DDT65) a été ajoutée au simulateur de séisme. Ainsi, pour les séismes qu’il est possible de ressentir sur ce dernier, plusieurs environnements ont été créés par l’entreprise OTIDEA basée à Tarbes.

En fonction de l’intensité du séisme, les scénarios sont différents :

  • pour de « petits » séismes, l’expérience se passe en l’intérieur avec le bruit d’objets qui bougent et d’autres qui tombent ;
  • pour des séismes « moyens », l’expérience se passera dans une ruelle avec une vision à 360°. Il est possible d’observer la destruction d’un bâtiment et la chute d’éléments non structuraux ;
  • pour les « forts » séismes, on se retrouve au milieu du place et on observe la destruction de plusieurs bâtiments avec la visibilité réduites par les poussières libérées des dégâts.