«A Paris, Toulouse, Montpellier, Strasbourg, Limoges, Figeac ou Carcassonne, pas un jour ne passe cette semaine sans que les Français ne me parlent de cette réforme précipitée et injuste qu’est celle des retraites.
Je pense à tous ces gens qui aujourd’hui ont des métiers difficiles, pénibles, et à qui, depuis les bureaux ministériels ou présidentiels, on demande de travailler deux ans de plus, sans connaissance de leur quotidien. Comment peut-on demander à une aide-soignante, à un chauffeur de cars scolaires, à un manutentionnaire, de prolonger sa carrière, quand on sait que les deux tiers des plus de 60 ans n’ont déjà plus de travail et qu’une partie du tiers restant souffre de métiers trop durs.
Dans cette période d’inflation et d’anxiété pour les Français, je pense qu’il est urgent de prendre le temps de travailler en profondeur la question de la pénibilité, des carrières longues, de l’emploi des plus de 50 ans.
Une société où les seniors sont précarisés, ce n’est pas le modèle que nous, élus de gauche, nous souhaitons pour la France.
J’étais aujourd’hui à Limoges pour manifester en soutien des syndicats et de la population et je porterai notre combat auprès du gouvernement, à chaque occasion qui me sera présentée.»