Communiqué de presse du cabinet de la Députée des Hautes-Pyrénées Sylvie FERRER :
« Après une année 2022 chargée, elle anticipe les combats à venir et notamment celui contre la réforme des retraites.
Tout d’abord, Madame la députée souhaite une bonne santé et de la réussite à chacune et chacun.
Elle espère une année placée sous le signe d’un vivre ensemble respectueux de nos valeurs républicaines et de notre environnement.
Ensuite, elle tient à rappeler l’évènement politique historique de l’année écoulée : la création de la NUPES. L’alliance de gauche intègre notamment La France insoumise, mouvement auquel appartient la députée.
Depuis son élection, elle s’est engagée sur son territoire, comme dans l’hémicycle.
Sur le terrain, elle est allée à la rencontre des soignant.es, du corps enseignant, et d’AESH dès le mois de septembre.
À Paris, elle a interpellé la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie sur le projet de méga-scierie à Lannemezan, voté pour l’augmentation du SMIC, le rétablissement de l’ISF, ou bien encore la constitutionnalisation de l’IVG. Au total, elle a déposé plus de 3700 amendements, 31 propositions de loi et 28 questions écrites au gouvernement.
Le pays et ses habitant.es doivent faire face à l’envolée des prix, en particulier ceux de l’énergie.
En ayant recours à 10 reprises à l’article 49.3, le gouvernement a empêché tout dialogue et toute proposition de solution.
Par ailleurs, étant en arrêt maladie depuis octobre, Sylvie FERRER revient tout juste à sa fonction.
Elle compte prendre pleine part au combat contre la réforme des retraites proposée par Emmanuel Macron.
Ce dernier prévoit le report de l’âge légal de départ à 64 ans pour faire des économies et pouvoir financer les exonérations fiscales en direction des grands groupes. L’argument d’un déficit dans les caisses de retraites est démenti par le Conseil d’orientation des retraites qui évoque «une trajectoire maîtrisée des dépenses».
Les plus précaires touchés par des périodes de chômage, et les femmes plus soumises au temps partiel, seront davantage impactés par la réforme.
En outre, à cet âge, 25% des hommes les plus pauvres sont déjà décédés. Celles et ceux nés après le 31 août 1961 (E.Borne est née en avril 1961…) seront concernés. 80% des Français.es s’opposent à cette réforme.
Les mobilisations du 19 et du 21 janvier ont montré la forte opposition à ce projet. Il faudra être plus nombreuses et
nombreux encore dans les mobilisations suivantes.
S’il faut trouver de l’argent, il suffit d’augmenter les salaires (donc les cotisations), de taxer les dividendes (80 milliards distribués en 2022), d’assurer l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, de lutter contre l’évasion fiscale, etc.
