Ce mardi 29 mars à 18h30, au Palais des congrès s’est déroulé le Conseil municipal consacré en grande partie à l’adoption du Budget Primitif.
L’ordre du jour appelait à délibérer sur trente-trois questions et, malgré l’importance de l’ensemble des sujets évoqués, l’adoption du Budget Primitif a été effectivement la clé de voûte.
En effet, après le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) qui a été examiné lors du Conseil précédent, l’adoption du Budget Primitif scelle dans le marbre le Budget 2023 de notre ville en attendant la validation effective par le vote du Compte Administratif qui doit intervenir avant le 30 juin.
Ce Budget s’équilibre à la somme de 49 087 000 € avec 13 570 435 € en section Investissement et 35 516 565 € en section Fonctionnement.
On notera que les recettes de Fonctionnement sont prévues à la hausse à hauteur de 5 % par rapport au BP de 2022 et que les dépenses de Fonctionnement sont en augmentation de 6 %. Il faut savoir que la section de Fonctionnement regroupe toutes les dépenses nécessaires au fonctionnement des services de la Ville par exemple les dépenses qui reviennent régulièrement chaque année. Il s’agit principalement des postes suivants : charges de personnel, achats de fournitures, électricité, téléphone, missions et réceptions, transport de biens et de personnes, aide sociale, syndicats intercommunaux, intérêts des emprunts, frais financiers, dotations aux amortissements et aux provisions, indemnités des élus…)
Pour les dépenses d’investissement : il s’agit principalement de l’achat de biens et de matériels durables, de la construction ou l’aménagement de bâtiments, de travaux d’infrastructure…
Il est à observer, qu’en termes de fiscalité, la valeur des bases fixées par l’Etat d’imposition sur les Propriétés Bâties et non Bâties ainsi que celles relatives à la Taxe d’Habitation sur les résidences secondaires augmentent globalement de 5,14 % en se dispatchant comme suit : Foncier bâti + 4,92 %, Foncier non bâti: + 6,47 % Habitation : + 7,10 %. Pour la part qui revient à la Ville, les taux fixés par Lourdes restent inchangés, de même que la part revenant au Département, tandis que la part revenant à l’Agglo baisse chaque année comme convenu par le pacte fiscal établi à la création de l’Agglo en 2017 (ce qui avait été annoncé par l’ancien Maire Mme Josette Bourdeu lorsque Lourdes avait rejoint cette Collectivité).
Si bien qu’en 2023, si les Lourdais constatent une augmentation sur leur fiche d’imposition par rapport à 2022, elle provient des taux de Base fixées par l’Etat et de la taxe Gémapi (connue sous le nom de taxe inondation destinée à financer les dépenses liées à la gestion des cours d’eau et aux risques de crue, taxe qui s’additionne aux impôts locaux que sont la taxe d’habitation, taxe foncière…), et non pas de la volonté de la Municipalité.
(Voir ci-dessous la Synthèse générale : III- Finances la n°4 intitulée Fiscalité directe locale fixation des taux de l’année 2023)
Ce budget Primitif a été voté sans anicroches et, mis à part, messieurs Julien POQUE et Jean-Pierre GARUET qui se sont abstenus, tous les autres élus l’ont voté, y compris mesdames Marie-Christine ASSOUERE et Marie-Laure PARGALA qui l’an passé s’étaient abstenues. Cependant elles avaient suggéré de diminuer le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties de 42,94 à 42,90 % soit une légère baisse de 0,04 % pour faire un geste en ces temps d’inflation puisque l’impact serait très faible sur les recettes fiscales de la ville (proposition non adoptée).
Pour conclure sur ce Conseil municipal qui nous a abreuvé de chiffres on ne saurait le terminer sans évoquer l’évolution de la dette par habitant qui baisse depuis 2019, tandis que la capacité de désendettement qui était à la fin de la mandature de Jean-Pierre Artiganave en mars 2014 aux environs de 60 années et qui était passée sous la municipalité de Josette Bourdeu à la fin de sa mandature en mars 2020 aux alentours de 10 années , elle se situe actuellement en mars 2022 sous la municipalité de Thierry Lavit aux alentours de 13 années.
Et Thierry LAVIT de rajouter du fait de la crise sanitaire qui a fortement impacté Lourdes écomomiquement « sans le PAL, je ne sais pas ce que l’on aurait fait ».
J.A.