Lourdes : Opération d’entretien des arbres du Pic du Jer (1ère tranche du 1er au 7 avril)

Du 1er au 7 avril, l’Agglo Tarbes Lourdes Pyrénées mandate une société spécialisée pour l’entretien des arbres et
protéger le site des insectes ravageurs, en concertation avec la Ville de Lourdes.

Objectif : sécuriser les espaces pour les usagers et préserver les arbres sains.

Les premiers travaux, portés par l’Agglo dans le cadre de sa gestion des pistes de descente VTT, en concertation avec la Ville de Lourdes, propriétaire des terrains, et l’ONF, gestionnaire du massif forestier du Pic du Jer, seront réalisés la semaine prochaine, du 1er au 7 avril.

Des arbres affaiblis par les sécheresses successives
Depuis 2016, les sécheresses successives provoquent un stress hydrique important des sapins et épicéas. Le manque d’eau peut causer la mort des arbres, ou les rendre vulnérables. Affaiblis, ils subissent des attaques massives d’insectes ravageurs, dont la prolifération est favorisée par les températures élevées.

Début 2023, l’ONF a identifié près de 500 arbres contaminés par les scolytes, un petit coléoptère qui se nourrit de bois de sapin et d’épicéa vivants. En creusant des galeries sous l’écorce, ces insectes ravageurs coupent la circulation de la sève et provoque la mort prématurée de ces arbres.

Mode opératoire pour lutter contre les scolytes
Pour lutter contre la prolifération de cet insecte et sécuriser les usagers vis-à-vis des dangers que représentent la chute des arbres malades, il est nécessaire d’abattre les arbres colonisés et de les évacuer de la forêt. L’objectif étant de sécuriser les usagers de la forêt et de préserver les peuplements encore sains. D’autres coupes seront prochainement programmées.

Des arbres qui brunissent à vue d’œil
Tout un chacun l’aura remarqué, le massif se pare de couleurs marrons qui n’ont plus aucun lien avec la saison automnale. Les forestiers se mobilisent pour augmenter la capacité d’adaptation des forêts aux changements climatiques.

Pour renouveler les forêts sinistrées, la régénération naturelle sera privilégiée et si besoin, des essences mieux adaptées à nos climats futurs seront plantées.