Après une pause estivale de trois mois, assurément bien méritée, le Conseil municipal s’est réuni ce mercredi 27 septembre pour une séance qui a été mené rondement et efficacement.
En, à peine deux heures, l’Ordre du jour a été entièrement abordé, et les 27 Délibérations ont été adoptées, sans coup férir, à l’unanimité, sans le moindre accroc.
En prélude à cette séance, et après une minute de Silence observée en solidarité aux victimes du tremblement de terre au Maroc, le maire, Thierry LAVIT, a tenu à partager quelques rapides informations.
Il a notamment évoqué le «Plan du Quotidien» intégrant un Plan Route, soulignant qu’il était maintenant pleinement en cours.
Il a également mentionné que les investissements dans l’espace public et les équipements de proximité se poursuivaient.
Avant d’ouvrir officiellement la session, le Maire a également fait le point sur le pont Peyramale, un sujet qui suscite beaucoup d’attention.
Il a précisé que les entreprises ayant répondu à l’appel d’offres n’avaient pas respecté le budget prévu dans le cadre d’un marché public de 5 millions d’euros.
Cela nécessite une réévaluation de la situation, car l’équipe municipale est déterminée à garantir une gestion responsable des fonds publics.
Il a ajouté que «chaque euro dépensé devait être réfléchi, justifié et voté.»
Suite à ces mises au point, le Conseil municipal a débuté rapidement, car la plupart des délibérations concernaient des affaires courantes qui ne nécessitaient pas de débats prolongés.
Cependant, parmi les délibérations abordées, on peut noter l’introduction d’une taxe annuelle sur les friches commerciales. Cette mesure vise à lutter contre la vacance des locaux commerciaux, qui nuit au développement et à la vitalité du commerce en centre-ville.
Cette taxe encourage les propriétaires de ces locaux vacants à les utiliser eux-mêmes ou à les mettre en location. Elle sera prélevée en même temps que la taxe foncière et variera de 10 % la première année, avec des taux progressifs les années suivantes.
En ce qui concerne le chapitre « Travaux et l’Urbanisme « , un nouveau « Plan Façades » est lancé, couvrant un périmètre élargi. Il permettra aux propriétaires privés de rénover et de valoriser leur patrimoine bâti.
De plus, le « Plan Enseigne » étend son périmètre à l’ensemble de la commune de Lourdes, au-delà de son centre-ville historique et de ses abords immédiats.
Enfin du côté des «Affaires Juridiques» deux parcelles non bâties ont été vendues à la concession RENAULT de Lourdes pour un montant total de 53 600 € HT.
Et toujours dans ce domaine de la cession, et comme à l’accoutumée, la commune poursuit sa stratégie de valorisation de son patrimoine bâti en vendant deux nouveaux Bancs de la grotte, des locaux commerciaux dont elle est propriétaire.
Le montant de la cession s’élève à 431 200 € HT pour l’un et à 182 160 € HT pour l’autre.
Il est à noter, pour la petite histoire, que le montant de la valeur vénale des biens cédés est toujours négociée à la baisse légale maximale autorisée par la loi.
Et c’est par l’incontournable tableau théorique des effectifs permanents, à temps complet et à temps non complet de la ville de Lourdes (maintenu à 329), que ce Conseil municipal s’acheva aux alentours de 20 heures.
J.A.
