L’ordre du jour du Conseil municipal, qui se tenait au Palais des congrès ce jeudi 2 novembre 2023 à 18h, et comportait 17 questions soumises à Délibération n’a pas donné lieu à de grands débats et a été mené tambour battant se terminant, sans coup férir, aux alentours de 20h.
Comme à l’accoutumée, le Maire Thierry LAVIT a tenu, avant l’ouverture formelle du Conseil municipal, à faire le point sur quelques éléments qui lui paraissaient utiles de préciser auprès de la presse et des Lourdaises et des Lourdais qui ont le souci de rester informés.
En premier lieu, il a rappelé faisant allusion à un article paru le matin même sur la presse locale internet qui mentionnait le bail de location d’un logement non meublé sur l’ancien site du Centre de dialyse appartenant à la ville… « que ce blog de désinformation (cf : L.I) s’est livré à des informations mensongères, que les informations récoltées par l’auteur de cet article sont erronées, que la diffusion de telles informations peuvent faire l’objet de diffamation et d’atteinte à la vie privée. »
Ensuite le Maire fit part des avancées concernant le réaménagement de la place Peyramale avec l’installation du mobilier urbain et de la végétalisation et, il en profita pour donner rendez-vous aux Lourdaises et aux Lourdais, le 11 novembre, lors de la cérémonie patriotique, pour constater, de visu, la réalisation de cette première phase de remodelage de notre place centrale.
Enfin, juste avant de donner la parole au Conseiller municipal Sebastian PUSZKA qui fit un résumé du Sommet International de l’Innovation des Villes Médianes (SIIVIM) qui s’est déroulé du 25 au 27 octobre à Nevers, Thierry LAVIT tint à préciser le franc succès de Pyrénéo qui est la troisième manifestation/événement qui s’est tenue, cette année, à Lourdes, du 12 au 14 octobre et qui avait pour but de réunir toute la Communauté pyrénéenne afin de porter des projets de développements pour notre territoire. Elle a regroupé plus de 600 participants.
Puis l’on passa à l’Ordre du jour à proprement parler…
Et comme prévu c’est le point 3 soumis à Délibération et concernant les modifications de tarifs des zonages du stationnement qui suscita un échange ferme mais courtois entre l’Opposition, en la personne de Julien POQUE et le Maire de Lourdes.
En effet, l’intégration du parking de l’esplanade du Paradis dans la zone touristique de stationnement payant, la nouvelle tarification et la majoration du montant du FPS, applicables à partir de janvier 2024, firent réagir le Conseiller de l’Opposition qui parla « de la triple peine qu’on infligeait aux usagers »…Il précisa que ces 3 décisions lui » paraissaient aller à l’encontre, à plusieurs égards, de l’intérêt des saisonniers et de celui des visiteurs », tout en s’interrogeant « sur la charge de travail supplémentaire des agents municipaux préposés au contrôle des stationnements. »
Il rappela, en outre, que le parking de l’avenue du Paradis était largement utilisé par les saisonniers car, fit-il remarquer, « c’était quasiment la seule solution gratuite à proximité de leur lieu de travail. »
Le Maire lui répliqua que « la Ville de Lourdes a été très présente depuis 2020 au côtés des socio-professionnels et qu’aujourd’hui au lieu de jouer les défenseurs des opprimés, il l’engageait à se tourner vers ses collègues socio-professionnels, « qui grâce à une politique déployée par Jean-Baptiste LEMOYNE, l’ex-Secrétaire d’État du Tourisme et Ministre délégué aux petites et moyennes entreprises, par l’ancienne Députée Jeanine DUBIE et lui-même, ont pu bénéficier du plan France Relance à hauteur de 176 millions d’euros et, qu’en retour, ils pourraient participer à l’effort collectif et apporter, eux aussi, une aide financière aux saisonniers en participant aux frais de stationnement des personnels qu’ils emploient dans leurs établissements.
La Ville, ayant déjà, quant à elle, dans un premier temps, baissé le prix des abonnements.
Sur ce, la Délibération fut adoptée. Messieurs Sylvain PERETTO et Julien POQUE Conseillers de l’Opposition votant contre. Messieurs Julien LABORDE et Brian CARREY-MAYSOUNAVE Conseillers de la Majorité s’abstenant.
(Voir ci-dessous le détail de cette Délibération modifiée par rapport au dernier envoi par la Ville de la Synthèse du Conseil concernant les stationnements au centre-ville et notamment la rue de Langelle. Dans cet envoi cette dernière était intégrée dans sa totalité en zone payante et dans la Délibération modifiée cette rue garde le stationnement en l’état actuel, à savoir payant de l’avenue Maransin jusqu’à la place de La Poste)
Il est à noter que le reste du Conseil se déroula sans anicroches et ce n’est pas l’adoption du référentiel comptable M57 à compter du 1er janvier 2024, chargé d’améliorer la lisibilité et la qualité des budgets et des comptes publics locaux, ni le versement de la cotisation 2023 (17,20 € ) à l’Association Foncière d’Aménagement Foncier Agricole et Forestiers Adé-Lourdes-Julos ( AFAFAF) qui auraient pu enflammer ce Conseil.
On notera cependant qu’à la rubrique Transition Écologique et cadre de vie, afin de lutter contre les déchets abandonnés diffus, une convention a été signée avec CITEO qui est un éco-organisme créé par les entreprises de grande consommation et de distribution chargé de réduire l’impact environnemental de leurs emballages. Cette convention se traduit, par une prise en charge des coûts liés au nettoiement des déchets d’emballages abandonnés qui, en l’occurrence s’élèvent à 3,50 € par habitant, soit 46 459 €/ d’aides potentielles au bénéfice de la Ville de Lourdes, chaque année, pendant 3 ans.
Enfin, au détour d’une demande de mise en location-Gérance d’un Banc de la Grotte qui prendra effet le 1er novembre 2023 pour 3 ans, renouvelable par tacite reconduction, on apprend que la redevance annuelle de cette location-gérance est acquise pour 30 000 euros HT, TVA en sus.
20 heures sonnaient, le Conseil s’achevait. Il était temps d’aller regarder les journaux télévisés du soir.
J.A.
Lourdes. Stationnement sur l’esplanade et l’avenue Paradis payant : « C’est la triple peine ! », lance l’opposition
ABONNÉS
- Julien Poque a porté la voix des saisonniers et des usagers dans leur globalité. DDM – Gaëtane Rohr