Ce vendredi 19 janvier à 18h, à l’Université de technologie de Tarbes (qui vient d’être créée en réunissant l’ENIT et l’IUT) le Député des Hautes-Pyrénées Benoit MOURNET a adressé ses Vœux devant un nombreux parterre de personnalités de la vie politique, économique et sociale, d’invités et de sympathisants « Renaissance ».
Le nouveau directeur de l’Université technologique Jean-Yves FOURQUET a remercié le Député de son choix du lieu qui montre son intérêt et s’est dit ravi de l’accueillir. Puis ce fut le tour Mot d’accueil par la Maire d’Argelès-Gazost et suppléante du Député Gaëlle VALLIN.
Benoit MOURNET s’est ensuite lancé dans un discours fleuve de cirscontance et de défenses des politiques publiques de presque une demi-heure. Il a remercié l’Université de technologie pour son accueil et en a profité pour souligner l’importance de l’éducation et de la jeunesse pour l’avenir du territoire, a remercié sa suppléante et ses collabrateurs parlementaires. Les principaux sujets abordés ont été la souveraineté énergétique et alimentaire, l’industrie, l’agriculture, le tourisme, le bouclier tarifaire et l’inflation, les salaires et retraites, le logement, les services public, l’immigration…tout en ramenant adroitement tous ces problématiques nationales sur des exemples sur le Département. (voir son discours complet sous le diaporama-photos)
Discours des Vœux de Benoit MOURNET Député des Hautes-Pyrénées :
« Mesdames, Messieurs les élus, Messieurs les chefs de corps, Mesdames, Messieurs les directeurs d’administrations, Messieurs les présidents de chambres, Mesdames, Messieurs les partenaires sociaux, Mesdames, Messieurs les chefs d’entreprises, Mesdames, Messieurs les responsables d’associations, Mesdames, Messieurs en vos grades et qualité, Chers concitoyens, Chers amis,
Je vous souhaite une très belle et heureuse année 2024.
Merci pour votre présence ce jour. Je remercie très chaleureusement M. les directeurs de l’IUT et de l’Enit, nos deux Jean-Yves Chambrin et Fourquet, de nous accueillir ce jour au sein de la toute nouvelle Université de technologie de
Tarbes. Lorsque je suis venu visiter, il y a quelques semaines, vous m’avez dit que c’était ouvert pour faire des événements, ceux qui me connaissent savent qu’il ne faut jamais m’inviter par politesse, car je viens.
Je veux tout d’abord saluer et remercier mon équipe qui s’est employée à organiser cette manifestation et qui m’accompagne chaque jour : Gaëlle Vallin, bien évidemment fortement impliquée dans le mandat et grâce à qui j’ai la chance de bénéficier d’un retour critique permanent du maire de terrain, Brigitte que vous connaissez bien, Aline qui a rejoint l’équipe en fin d’année dernière, et Élise qui a fait le déplacement de Paris. Je me tiens à une répartition exigeante de mon temps 50/50 entre Paris et le terrain, pour cela il faut être bien entouré.
Équipe d’ailleurs désormais au complet, ce qui va me permettre d’honorer l’engagement pris d’ouvrir une autre permanence fixe pour Tarbes et le Nord du département, sans mettre fin aux permanences et rencontres citoyennes
itinérantes pour autant bien entendu.
Merci M. les directeurs, et bravo à vous deux et à tous ceux qui ont imaginé et réalisé ce projet de rapprochement de l’IUT et de l’école d’ingénieur, je pense à Gilles notamment. C’est vraiment une grande fierté que de compter sur notre territoire cette Université, qui forme un pôle d’attractivité pour les jeunes, et une réponse opérationnelle pour nos entreprises en besoin de compétence. Nous aurons prochainement je l’espère la visite de notre ministre de l’enseignement supérieur Sylvie Retailleau reconduite pour venir l’inaugurer. Elle me l’a confirmé lundi, et les bons comptes faisant les bons amis, veiller au bon transfert financier de l’université Paul Sabathier de Toulouse. Vous savez encore pouvoir compter sur mon aide sur ce sujet.
Il n’y a de richesse que d’homme, vous formez des professionnels mais avant tout des citoyens libres. Au-delà de cet Université, je veux saluer l’ensemble des établissements scolaires, écoles, collèges, lycées, plusieurs chefs
d’établissements et enseignants sont ici. J’ai eu parmi mes plus riches échanges avec les élèves cette année, ici ou au cours de visite de l’AN. Je pense que nous devons encore davantage écouter leurs préoccupations. La jeunesse sera une priorité de cette année 2024. Mais vous avez compris dans ma bouche, la jeunesse n’est pas seulement une affaire d’âge mais d’état d’esprit.
Ce lieu incarne et nous rappelle aussi que l’industrie, c’est l’identité de la Bigorre et ce n’est pas toujours le secteur économique le plus connu de nos jeunes en particulier, même si les choses progressent. Nous avons de magnifiques
entreprises. Nos fondamentaux dans l’aéronautique et le ferroviaire, mais qui sait qu’Alsymex parAcipe aux projets ITER, qu’ISP System à Vic fabrique l’avion bas carbone ? que les motrices du TGV sont assemblées à Séméac ? que des dispositifs médicaux implantables sont conçus et fabriqués et exportés depuis Bazet ? Que Lourdes Sartorius est dans la chaîne critique de BioNtch et a permis la vaccination à grande échelle ? Nous pouvons en être très fiers. J’ai pris l’initiative au Parlement comme commissaire aux finances de saisir la Cour des comptes pour mener à bien une évaluation de 10 ans de politique industrielle.
L’objectif est d’évaluer nos dispositifs, pour concentrer les efforts sur ce qui marche. Sans tomber dans l’auto satisfaction tant il reste à accomplir, nous pouvons cependant être fier des résultats obtenus ensemble sur la
réindustrialisation : 2 millions d’emplois créés depuis 2017, 900 000 dans l’industrie, 200 000 rien qu’en 2023. 2024, nous devons accélérer pour les accompagner dans les deux grands défis qui sont devant : la décarbonation – une nouvelle révolution industrielle- et le capital humain. Je pense à Daher. Et veiller donc à la bonne territorialisation de cette politique publique. Nous ne pouvons manquer le virage de l’hydrogène vert. Nous devons aussi simplifier davantage la vie des chefs d’entreprise : assouplir les seuils et normes, réduire les délais.
J’ai l’habitude de dire qu’aujourd’hui toutes les politiques publiques sont partenariales entre l’État et les collectivités, c’est ensemble que les résultats s’obtiennent, et je salue nos élus régionaux, départementaux, intercommunaux et communaux qui partagent cette ambition.
L’objectif est de préserver notre souveraineté, c’est d’abord notre capacité à produire à France. Cela suppose de maîtriser notre production d’énergie. Je veux saluer et rappeler l’accord sur une réforme du marché européen de l’électricité qui n’a pas suffisamment fait la une des journaux : le prix de l’électricité n’est plus lié au prix du gaz, ce qui désavantageait la France produisant une électricité décarbonnée. En outre, délocaliser n’est plus la solution du fait de la taxe carbone aux frontières (2022) pour mettre fin au dumping environnemental. Il y aura cette année un texte énergie pour transposer cet accord et permettre à nos concessions hydroélectriques de réinvestir. Je n’oublie pas la petite hydro électricité. Nous allons aussi continuer à être appelés à la sobriété car si nous sommes dans la trajectoire de réduction des GES, il nous faut accélérer très fortement, *2,5 fois plus vite. Nous nous sommes dotés d’une planification écologique concrète, pour tous les secteurs. Pour la rénovation, vecteur de soutien à nos entreprises du BTP, ce sont 10 000 foyers qui ont pu rénover leurs chaudières grâce à MaPrimRénov’ dans les Hautes-Pyrénées. En 2024 entre en vigueur MaPrimAdapt, promesse de campagne pour rénover et adapter des
logements en perte d’autonomie liée à l’âge ou au handicap sur les ménages aux revenus les plus modestes.
L’économie du territoire c’est évidemment aussi l’agriculture et le tourisme qui sont d’ailleurs les deux faces d’une même pièce. C’est grâce à notre pastoralisme que nos montagnes sont belles, la gastronomie, notre viticulture sont nos trésors. Nous avons bien avancé en 2023 sur le loup avec la simplification des tirs de défense. Nous avons des filières d’excellence mais nous voulons la qualité pour tous. Le consommateur dicte les choses et quoi qu’on dise on dépense de moins en moins pour notre alimentation. Les filières bio souffrent. Cela me choque que nous dépensions plus pour nos téléphones que pour notre eau et nous nourrir. C’est vrai qu’on marche parfois sur la tête. Les circuits courts, l’agriculture paysanne sont des modèles à suivre. Je n’aime pas lorsque l’on oppose agriculture de plaine et de montagne. J’encourage nos jeunes agriculteurs par exemple sur la filière bovine à se lancer dans l’engraissement,
car derrière c’est toute la filière le marché de Rabastens et les outils d’abattage et de transformation. Nous devons nous atteler à répondre aux défis concrets du renouvellement de génération. Nous avons un vecteur législatif ce premier semestre et je lance un appel aux agriculteurs ici présent pour travailler ensemble. Je souhaite que les conclusions opérationnelles soient tirées du CNR eau engagé par M. le préfet. L’Europe est un pilier pour nos territoires. Où en serions-nous sans la PAC ? La France est la première puissance agricole européenne et en bénéficie le plus à ce titre. Notre trio gagnant : pour les revenus des agriculteurs, pour la protection de la planète et pour notre souveraineté alimentaire.
Nous avons un territoire d’une beauté exceptionnelle nos stations, pour la marche, le ski, le vélo, les thermes. Nos ressources naturelles, nous partageons avec nos touristes et résidents secondaires. Je peux vous témoigner que je le
mesure chaque semaine, la France est belle mais il y a des territoires qui font plus rêver que d’autres et le nôtre fait rêver rien qu’à l’invocation de Gavarnie, Madiran, Cauterets, le Pic du midi, Lourdes, cela résonne et me donne une force supplémentaire. Notre thermalisme médical et ludique est un grand atout. Je formule le vœu que nos sept stations passent progressivement d’une logique de concurrence à une logique de coopération. Je salue les maires, directeurs qui se sont engagés dans ces travaux. Enfin Lourdes, les pélerinages ont repris et le PAL est en phase d’accélération. J’en profite à cette occasion pour remercier vivement M. le Préfet ainsi que tous les services de l’État pour leur appui. Pour décarbonner le secteur, l’enjeu c’est avant tout le transport, et nous travaillons à
la réouverture de ligne de train avec l’Italie.
Si j’insiste tant sur l’économie et sa décarbonation, ce n’est pas que nous serions les représentants du grand capital comme j’entends parfois ces caricatures, c’est parce que nous défendons les gens, le territoire, l’emploi et le pouvoir d’achat. Nous voulons du travail pour tous et du travail de qualité et du travail qui paie. Et notre priorité. Le dialogue social est nourri pour que cela se fasse au niveau de l’entreprise comme interprofessionnel. Je salue les entreprises qui se sont engagés dans les dispositifs partage de la valeur. Dans nos Hautes-Pyrénées, le chemin vers le plein emploi passera par nos seniors et nos saisonniers.
Il faut se dire la vérité oui l’inflation en sortie de crise Covid a été un choc que nous avons réussi à maîtriser difficilement. C’est aussi le prix de nos dépendances. L’État a protégé et protège encore sur le bouclier tarifaire mais cela pèse lourdement dans le budget des familles, et je sais cette réalité. S’il y a des augmentations de tarif, c’est pour financer nos investissements dans le nucléaire et le renouvelable. Le SMIC a augmenté de 11% depuis 2022, indexé tout comme la prime d’activité sur l’inflation. Nous avons également indexé le barème de l’impôt sur le revenu.
Mieux rémunérer le travail, cela ne signifie pas non plus abandonner au bord du chemin la solidarité envers celles et ceux qui sont malades, isolés ou en incapacité de pouvoir travailler ou se déplacer. Priorité au travail mais vous ne
m’entendrez jamais stigmatiser ceux qui ne le peuvent pas et à qui nous devons la solidarité. Les prestations sociales ont été revalorisés. Je salue l’énorme travail de tous les acteurs de l’insertion, comme nos missions locales, et d’autres initiatives dans la mobilité solidaire. Nous revalorisons les bourses sur critères sociaux de l’enseignement supérieur et nous pérennisons les repas à 1€ pour ces étudiants boursiers. Nous prolongeons le gel des loyers dans les résidences universitaires et le gel des droits d’inscription à l’Université. Sur le terrain, tout comme dans les repas des aînés ces jours-ci, nous sommes interpellés sur la revalorisation des retraites. C’est +5,2% ce 1er janvier. Notre système social réduit l’écart de revenu entre les 10% de français les + riches et les 10% les + modestes de 18 à 3. Il est bon de le rappeler les inégalités se jouent la racine, dans nos quartiers et nos ruralités : intérêt du dispositif devoirs faits par exemple. Nous avons aussi des inégalités de patrimoine sur lesquelles nous devons agir et faire
mieux sur la politique du logement. Sur ce sujet je suis de ceux qui plaident pour une plus grande décentralisation.
Je parlais du patrimoine, j’en viens à celui de ceux qui n’en ont pas : les services publics, qui est le cœur de mon engagement professionnel et politique. Je suis très fier d’appartenir à une majorité qui les réarme de manière considérable. Sur le plan budgétaire mais pas seulement. Priorité de recréer 1 500 postes de magistrat, de greffiers, d’assistants d’enquêtes, des brigades de gendarmerie cette année à Pierrefite-Nestalas et Juillan, augmente la rémunération de nos fonctionnaires et notamment nos enseignants comme aucun gouvernement auparavant : 2 100 € net en début de carrière contre 1700€ en 2017 et 2 500 € net en début de carrière en zone REP et REP+. Le soutien financier que nous apportons aux collecAvités territoires, le premier kilomètre de l’action publique. Le plan de lutte contre les violences aux élus, l’augmentation de 220 millions d’euros de la DGF, les 1,8 Md€ de dotation de soutien à l’investissement local et les 2,5 Md€ de Fonds vert. Mais je sais les sujets de prévisibilité sur le fond de compensation de la TVA. Après des années de fonctionnaire bashing, nous voulons redonner toutes ces lettres de noblesse à la fonction publique et la rendre plus attractive. Il y aura également un texte cette année sur lequel je vais
beaucoup m’impliquer.
Mais ce n’est pas seulement et même d’abord un sujet budgétaire, c’est un sujet de mise en œuvre et de simplification. Pour notre sécurité et notre ordre républicain, c’est une affaire d’autorité de l’État, des familles et de nos policiers qui me parle simplification de la procédure pénale et de formation comme cela a pu être le cas pour recueillir la libération de la parole sur les violences intra familiales. Le combat n’est pas terminé et cette éduction se joue dès le plus jeune âge. Nos enseignants me parlent de volonté de plus grande exigence sur les savoirs et nos soignants d’organisation des soins. Pour l’accès aux services publicqs, la numérisation ne doit pas signifier disparition des accueils physiques. Ce que nous faisons avec les 18 maisons France Services qui sont appréciées.
Pour la ruralité 18 communes vont labellisés village d’avenir dont Pierrefitte ou Saint Pé. Nous avons prolongé le dispositif fiscal des zones de revitalisation rurale (ZRR). Je sais que loi ZAN suscite des contestations, je veux rappeler que les projets envergures sont sortis comme l’hôpital. L’hôpital justement je sais que nous sommes très attendus sur ce sujet et c’est la première de mes priorités que d’aider à faire aboutir ce projet d’hôpital commun Tarbes-Lourdes qui est une nécessité qui a déjà beaucoup trop tardé. Je sais d’expérience que les réorganisations viennent d’abord du terrain et que le rôle des managers et des politiques est de les accompagner et non de les entraver. Aussi je fais toute ma confiance, et qu’ils me trouveront à leur côté y compris s’il faut assumer des
décisions difficiles. Enjeu aussi de gagner encore du temps médical, car nous avons quelques années difficilles à passer. Vu par exemple à Lourdes le cabinet qui utilise les assistants médicaux, exemple à suivre. Nous avons aussi la chance d’avoir un réseau de ville dense, Resapy pour la coordination des patients complexes et l’accompagnement de la fin de vie. Sur ce sujet je m’engage à multiplier les temps de rencontre citoyens.
Un sujet qui me tient particulièrement à cœur au plan national et local est celui de la psychiatrie. Nous pouvons faire beaucoup plus et beaucoup mieux sur la prévention et le recours. Je porte des propositions pour déployer le réseau des centres experts. Il nous faut aussi décloisonner psychiatrie du reste de la médecine. De plus, pour le grand âge et le handicap, je porte une proposition de loi sur l’accueil familial avec mon collègue Gérard Leseul du PS et sur Tremplin porté par l’Adapei.
Toutes ces politiques publiques c’est de l’investissement et du fonctionnement. Nous savons que nous ne pouvons plus utiliser le cercle dépense-impôt qui nous a conduit à être champion du monde de la dépense publique et vice-champion du monde des impôts. Nous finançons tout ceci par notre valeur ajoutée produite et notre travail. Je ne veux pas passer sous silence les moments plus difficiles de cette année comme la réforme des retraites, impopulaire mais nécessaire. J’assume d’être un député qui s’intéresse à la tenue des comptes publics.
Le respect de la trajectoire de notre solde public est un impéraAf. Pour nos enfants et nos petits-enfants qui ne nous pardonneraient pas d’avoir vécu à crédit sur leur dos. Pour cela aucun miracle, sans renoncer à investir, il nous faut
sans cesse interroger et réinterroger la pertinence de nos dépenses fiscales et budgétaires. Nous ne pouvons pas tolérer de laisser exploser davantage les charges d’intérêts de la dette publique. Aujourd’hui 55Md€, ce serait 75 Md€ demain, devenant le premier budget de l’État. Dans les moyens de réduire le déficit, outre l’augmentation du taux d’emploi et l’évaluation, il y a le sujet de la fraude fiscale et sociale. Nous aurons un nouveau texte sur lequel je vais m’engager cette année.
Mes chers amis, les Français ont souhaité souverainement cette Assemblée Nationale sans qu’aucun des partis n’obtiennent la majorité absolue. Qu’ils aient choisi d’envoyer un député de la majorité ou de l’opposition au projet du Président de la République, les Français ne nous ont pas élus pour bloquer, mais pour travailler et pour agir. Je confesse avec vous que j’ai eu parfois honte de la tenue des débats au sein de l’hémicycle. Pour autant je suis profondément démocrate ai le plus grand respect pour les oppositions, et ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faudrait juger de qui nous ou non appartient au champ républicain. J’ai été heureux de voir que 700 personnes aient pu se réunir de la veille pour le lendemain à Tarbes pour le rassemblement contre l’antisémitisme de toutes couleurs politiques. C’est je crois notre plus impérieux devoir que de veiller à l’unité de la République, et organiser/canaliser nos désaccords tranchés par le débat et le vote.
Au total depuis le début du mandat, 85 textes ont été définitivement adoptés avec des majorités – c’est sûrement trop – mais non des moindres pour nos armées, pour notre justice, pour l’accélération des énergies renouvelables, pour le nucléaire, pour l’industrie verte, pour l’emploi et le pouvoir d’achat auxquels s’ajoutent 30 textes d’initiatives parlementaires. Les débats gauche/droite est certes fort intéressant et ils sont d’ailleurs fréquents au sein même de mon groupe parlementaire. C’est une force que nous ne pensions pas tous la même chose. Car les citoyens ne me parlent jamais de droite/gauche, ils veulent qu’on traite concrètement leurs problèmes. C’est ainsi que ça marche bien pour nos communes, notre département. On s’engage pour des valeurs et des idées mais quand on est en responsabilité on défend d’abord les gens et son territoire.
La loi immigration a été un compromis difficile, je ne veux pas l’éluder, voter l’essentiel la simplification de l’office du juge, des mesures d’ordre public ferme et un volet intégration, même si cela a été au prix d’un compromis. Hasard du calendrier, jour de l’adoption du pacte asile immigration européen pour mieux protéger les frontières externes et organiser la solidarité européenne.
Je combats le RN et veux démasquer ses impostures et incohérences, sur ce sujet comme sur les sujets économiques. Nous avons un rendez-vous important avec les élections européennes. L’Europe, l’euro nous protège. Le tabou brisé et la capacité d’emprunter ensemble, en plein cœur de la crise sanitaire. Cette solidarité européenne a permis de maintenir l’Europe à flots avec un plan de relance européen qui a financé France relance à hauteur de 40%. Où en serait notre relance industrielle sans les 40Md€ du plan de relance européen ? Où en serait le développement de nos régions rurales sans le Feder et la PAC ? Combien payerions-nous de charge d’intérêt de la dette sans la protection de notre monnaie : l’euro ? Le mouvement européen, je salue sa présidente Nadine Portail, lance une initiative transpartisane le 13 avril prochain à Lourdes pour montrer les outils concrets de l’Europe. Je vous y donne rendez-vous.
Ce grand rendez-vous est une formidable occasion pour impliquer davantage nos jeunes. Nous ferons plusieurs moments citoyens. Car qu’on fait les députés européens RN lors de ceNe mandature : en vérité rien.
Le tragique du monde est là. Peut-on sérieusement vouloir s’allier avec Poutine ? La guerre en Ukraine, au Proche Orient où nous avons perdu en 2023 41 français dans le pogrom du 7 octobre. 20 000 civils à Gaza, 400 000 morts en Syrie. Nous avons besoin de la solidarité européenne et nous avons besoin de nos armées. Elles nous protègent et assument l’essentiel. Fier qu’un redressement inédit leur est donné, cela restera sans doute pour la postérité l’un des grands acquis de la présidence Macron qui a doublé leur budget en 10 ans, après des années où on a cru pouvoir tirer les dividendes de la paix. Honneur pour moi en 2024 d’intégrer la réserve citoyenne du 35 comme ambassadeur du recrutement. Le 1er m’avait dit politique /hussard plus adapté, mais je me suis davantage reconnu dans la
devise du «droit devant».
Vous pouvez compter sur moi pour continuer à servir et honorer mon mandat avec passion, 100% engagé, avec un objectif de répondre concrètement et une méthode, le terrain. Je vous souhaite une formidable année olympique et
européenne, beaucoup de moments de joies, et quand les difficultés surviendront que nous puissions les dépasser ensemble.
Je vous remercie pour votre attention et vous invite à partager ensemble un moment convivial. »