« Alors que le Grand Tétras est habituellement extrêmement méfiant vis-à-vis de l’Homme, il est observé régulièrement des cas de coqs dit «fous» ou «mous» sur le massif pyrénéen.
Ces animaux ne sont pas pour autant sans avenir. Ce comportement anormal d’agressivité ou de manque de méfiance envers l’Homme reste temporaire, sans doute lié à une trop forte imprégnation de l’homme dans un environnement naturel très fréquenté. Il correspond principalement à la période de reproduction, alors que le pic hormonal est à son apogée.
Il est essentiel de ne pas sur-solliciter ces oiseaux : en voulant profiter de ce comportement hors norme pour les observer, vous les dérangerez à coup sûr, même sans le vouloir. Ces dérangements, comme pour les autres oiseaux, entraînent une dépense d’énergie excessive qui peut mettre en péril ses capacités de survie et de reproduction.
Quelques secondes d’observation valent-elles la survie d’un Grand Tétras ?
C’est pourquoi, il est essentiel que les randonneurs évitent les secteurs refuge du Grand Tétras et de garder le cheminement balisé.
Le dérangement d’un Grand Tétras au même que tout dérangement de la faune sauvage notamment en zone cœur du Parc national des Pyrénées, constitue une infraction comme «trouble ou dérangement volontaire des animaux» sanctionnable au titre du code de l’environnement.
Ainsi en va la survie du Grand Tétras dans les Pyrénées.
Crédit photos : L. Nédélec, C. Guenin, J. Démoulin Parc National des Pyrénées