Les candidats PS du Front Populaire de la 2ème circonscription des Hautes-Pyrénées Denis FÉGNÉ et Pascale LABEDENS étaient en Réunion publique le jeudi 4 juillet à 20h à la Bourse du Travail à Tarbes.
Denis FÉGNÉ, Maire socialiste d’Ibos, a remercié les présents dont les Sénatrices Viviane ARTIGALAS et Maryse CARRERE, la Conseillère régionale Pasacale PERALDI, le Président de la Communauté de communes Communauté de Communes Pyrénées Vallées des Gaves et Maire de Pierrefitte-Nestalas Noël PEREIRA, des Conseillers départementaux, de nombreux Maires, des représentants de tous les partis de gauche (PS, PRG, PCF, Ecologistes…), des représentants des syndicats, des associations et du public. Il a d’abord tenu à envoyer un message clair sur son positionnement : « ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas quelqu’un d’extrême » et affirme que « son adversaire est le RN ».
Tour à tour ont pris la parole le Secrétaire départemental du PCF Hervé CHARLES, l’ancienne Députée (PRG) Jeanine DUBIÉ, l’ancien Député (PS) Jean GLAVANY, la Sénatrice (PS) Viviane ARTIGALAS, la candidate suppléante (Sans étiquette) Maire de Pujo Pascale DABEDENS, le candidat Denis FÉGNÉ.
Tous se sont attachés à montrer les qualités humaines de Denis FÉGNÉ, ses compétences, sa connaissance et son attachement à notre territoire, un choix de société pour notre pays et surtout l’évidence urgente de barrer la route au RN qui a gournerné la France sous le régime de Vichy et de Pétain et on a vu à quoi ont conduit ces heures sombres de notre histoire.
Pasacale DABEDENS s’est attaché à montrer le côté économique du programme validé par des experts et de grands économistes (seul parti à avoir chiffré son programme).
Denis FÉGNÉ s’est attaché à montrer que le Nouveau Front Populaire veut construire une véritable alternative républicaine, sociale et écologique, laïque, respectueuse des différences et intransigeante face à toutes les formes de racisme.
« Nous allons répondre aux attentes des Français en termes de pouvoir d’achat, de conditions de travail, de logement, de service public, d’accès à la citoyenneté, de transition écologique, de réindustrialisation, de sécurité, de soutien à notre agriculture, à la ruralité et au pastoralisme, de solidarité, de soutien à l’Ukraine, de luttes contre les racismes et toutes les formes de discrimination. »
Demain si le RN passe, les acteurs culturels et acteurs de la presse peuvent se faire du souci… Ils feront passer en douce des lois contre les libertés… les femmes ont aussi du souci à se faire… sans parler de l’indépendance des juges…
Notre département des Hautes-Pyrénées ne doit pas être représenté à l’Assemblée nationale par des extrêmistes de droite… »
A noter que Jean GLAVANY a cité quelques vers du poème d’Aragon « La Rose et le réséda ». Il s’agit d’un appel à l’unité dans la Résistance aux heures sombres, par-delà les clivages politiques et religieux.
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle (*)
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda.
Louis Aragon.
(*) La France