Ce mercredi 4 septembre à 11h30, dans les salons de la Préfecture, le Préfet Jean SALOMON, le Président du département Michel PELIEU, le Directeur général de la Régie du Syndicat Mixte du Pic du Midi Daniel SOUCAZE des SOUCAZE, le Directeur adjoint de l’IUT de l’Université Paul Sabatier de Toulouse Jean-François MAZOIN, le Directeur-adjoint de l’observatoire Midi-Pyrénées Rémi CABANAC, le Directeur général adjoint du Pic du Midi Nicolas BOURGEOIS, la Directrice Académique Anne MIQUEL VAL, (le Président du Pic du Midi Jean-Louis CAZAUBON, pris par ses fonctions à la Région s’était excusé) ont présenté à la Presse leur travail en commun pour défendre le dossier de candidature du Pic du Midi au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Ce Comité de pilotage en charge de cette candidature du Pic du Midi sera sur le pont pour défendre ce dossier lors de la seconde audition le 15 octobre prochain, après avoir reçu un avis favorable lors de la première en avril dernier.
Cela a été un travail de longue haleine, en effet le projet de faire postuler à ce classement a été lancé en 2012 avec un premier Comité réuni en 2014.
Pour répondre aux exigences du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco et en assurer le succès, l’université Paul Sabatier (qui gère l’Observatoire scientifique) et le Syndicat mixte du Pic du Midi (qui gère la dimension technique, la dimension paysagère, le tourisme, le culturel, l’hôtellerie-restauration) ont décidé de se fédérer au sein d’une structure dédiée et ont ainsi créé, avec l’accompagnement de l’État par l’intermédiaire de la préfecture des Hautes-Pyrénées, un Groupement d’Intérêt Public (GIP), créé par Arrêté préfectoral le 1er juillet 2024. Cela permet de mutualiser leurs moyens et leurs compétences pour les mettre au service d’un même objectif : porter avec succès la candidature et préparer la gestion future du patrimoine mondial.
Michel PELIEU : « Le Pic du midi de Bigorre en 1994 était promis à la rouille et à l’oubli, le Département et d’autres bonnes volontés à l’époque et plus tard aussi la Région ont sauvé le Pic, et comme vous le voyez aujourd’hui, il y a retour sur investissement (145 000 visiteurs annuels)… Ce serait extraordinaire pour le département et cela aurait un rayonnement énorme si le Pic obtenait ce classement. Ce n’est pas seulement le Pic du Midi de Bigorre, mais le Pic du Midi des Pyrénées. »
Jean SALOMON : « Le Pic, c’est bien plus qu’un monument. On a réussi, dans un endroit improbable, à faire de la science et à la partager. Aujourd’hui, on y entretient l’histoire de l’astronomie et des Pyrénées, on y apporte de la culture au sens large. C’est tout un écosystème. C’est un endroit exceptionnel. Le Pic n’est pas une affaire bigourdo-bigourdane. Le faire entrer à l’Unesco ce serait presque lui assurer une forme d’éternité. Le premier magistrat de Lourdes dit souvent, à raison, que Lourdes est plus qu’une ville, le Pic du Midi, lui est plus qu’une montagne. ».
Il faut montrer au Comité de l’Unesco sans vouloir jouer sur les mots la VUE du Pic du Midi, qui veut dire Valeur Universelle Exceptionnelle.
Au final le Pic du Midi se rapproche, au propre comme au figuré, des étoiles !