« Le Préfet des Hautes-Pyrénées Jean SALOMON s’est rendu, le mardi 5 novembre, au croisement de l’Avenue
d’Azereix et du Boulevard de Lattre de Tassigny à Tarbes, sur une opération de prévention routière appelée
«Opération changement d’heure», organisée par la préfecture des Hautes-Pyrénées en lien avec la
Police nationale des Hautes-Pyrénées et la Police municipale de Tarbes.
Le passage à l’heure d’hiver se traduit par une soudaine baisse de luminosité assez tôt dans la journée, qui rend les usagers à mobilités douces (usagers se déplaçant à pied, en cycles ou avec des engins de déplacement personnel motorisés ou sans moteur (trottinette, gyropode) moins visibles sur les routes, les exposant davantage au risque
d’accident.
Évolution des accidents de 2019 à 2023 impliquant des usagers à mobilités douces :
Le nombre d’accidents impliquant des usagers à mobilité douce a suivi la tendance à la hausse globale jusqu’en 2021 puis l’inversion de tendance en 2022. Toutefois le nombre de tués est passé de 0 à 6 entre 2019 et 2022. En 2023, on note une diminution du nombre de tués (4 victimes).
Plus de 72,4% des accidents ont lieu en agglomération. Toutefois, les accidents hors agglomération sont mortels dans près de 11 % des cas.
En agglomération les accidents se repartissent à peu près uniformément sur l’année. Une augmentation est tout de même observée en mars, avril et septembre, périodes de changement d’heure et de problème de visibilité. Hors agglomération, les mois les plus accidentogènes sont ceux de juin, juillet et août.
Dans 80 % des accidents hors agglomération et 46 % en agglomération, le conducteur était porteur d’un casque.
La majorité des accidents ont lieu entre avril et août, notamment pour les cyclistes. La responsabilité des usagers vulnérables est engagée dans 52 % des accidents.
OPÉRATION DE PRÉVENTION «CHANGEMENT D’HEURE»
Afin de sensibiliser les usagers vulnérables de la route, 8 actions de sécurité routière conjointes de la Préfecture des Hautes-Pyrénées et des forces de sécurité intérieure se dérouleront sur différents sites durant le mois de novembre.
À cette occasion, les cyclistes et utilisateurs de trottinettes en défaut d’éclairage seront d’abord arrêtés par les forces de l’ordre pour un rappel des sanctions applicables. Par la suite, ils seront orientés vers les agents du bureau de la sécurité routière et des transports d’où ils repartiront avec quelques conseils, des kits d’éclairage et des bracelets rétro-réflechissants pour ne plus être en défaut à l’avenir.
La sécurité routière encourage à porter des vêtements clairs et à opter pour des dispositifs rétroréfléchissants. Dans les phares d’une voiture, les autres usagers sont visibles à seulement 20 mètres lorsqu’ils sont vêtus de noir. Or, à 50 km/h, une voiture a besoin au minimum de 25 mètres pour s’arrêter sur sol sec (38 mètres sur sol mouillé). Avec des accessoires réfléchissants, ils sont visibles à 150 mètres.