Lourdes : entretien de presse final pour la clôture de la Conférence des évêques de France

Du 5 au 10 novembre 2024, les évêques de France se sont réunis à Lourdes pour une nouvelle Assemblée plénière.

Ce dimanche 10 novembre s’est tenu le dernier entretien avec la Presse avec le Président de la CEF, Mgr Éric DE MOULINS-BEAUFORT Archevêque de Reims, Mgr Pierre-Antoine BOZO Evêque de Limoges Porte-paroles de la Conférence des évêques de France et Mgr Loïc LAGADEC Evêque auxiliaire de Lyon, évêque référent au sein de la CEF pour les mouvements de scoutisme et du Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ).

Ils ont fait un retour sur la réflexion sur la mission (vocation première de l’Eglise), les échanges sur le Synode (mondialisation de l’Eglise avec des problématiques très différentes), mais aussi des sujets comme les abus sexuels dans l’Eglise et notamment pour des victimes à l’âge adulte dont les modalités de reconnaissance et de réparation n’ont pas encore été décidées car elles besoin d’analyses plus fines afin de proposer un dispositif à la hauteur de l’enjeu.

Sur ce dernier sujet, qui a déclenché des questions des journalistes, Mgr de Moulins Beaufort, a répété que les évêques ont préféré jouer la carte de la prudence, repoussant à mars 2025 le document annoncé sur la prévention et la réparation des abus sur victimes majeures. « Nous avons longuement débattu du futur dispositif à mettre en place pour les personnes victimes à l’âge adulte. Si le principe est acquis, nous voyons qu’il nous reste encore du travail avant de décider des modalités de mise en œuvre. »

Il a annoncé que la triple perspective de la prochaine réouverture de Notre-Dame de Paris avec son sens symbolique puissant, de l’ouverture du Jubilé de l’Espérance et du 1700ème anniversaire du concile de Nicée, a orienté aussi les travaux de notre assemblée. »

Comme des journalistes lui posaient la question de la venue « surprenante » du Pape François en Corse il a répondu que « L’annonce n’a pas encore été faite et qu’elle dépend du Saint-Siège pour que ce soit complètement officiel ».

Comme certains insistait sur le fait que le Pape aurait pu ou dû venir à la réouverture de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, il a répondu : »La vedette de la réouverture de Notre-Dame de Paris, c’est Notre-Dame de Paris, et non le pape François ». De plus « le Pape, conscient de l’importance d’un tel événement, n’a jamais eu l’intention de venir, ni de détourner le regard vers lui à cette occasion. »