Lourdes : Journée mondiale des Réfugiés 2025

Le CADA de Lourdes (drivé par l’association France Terre d’Asile) a invité les Lourdais, comme chaque année, ce mardi 17 juin à partir de 18h au Palais des congrès pour rencontrer des Réfugiés, écouter leurs témoignages et mieux comprendre leurs parcours en présence de la Directrice du CADA Sara SARRES-POIMBOEUF (voir son disccours ci-dessous)

Comme chaque année aussi nos Confrères de Radio Luz ont enregistré en direct une émission dans le cadre de leur séquence Cultures d’ici et d’ailleurs. Ils ont échangé avec Dimitri TCHOUNKE, Camille KAKUMBA, Vera et Dimitri TSYBULNIKOV, Wilmar GARCIA, Youssouf TOURE à propos de leurs expérience. Ils ont fui leur pays en guerre ou bien parce qu’il ont subi des persécutions, des tortures ou étaient en danger de mort du fait de leur opposition à des régimes politiques souvent dictatoriaux.

A 19h un Pot convivial et des chants ont permis échanges et partages.

A 20h30 a été projeté un film « L’histoire de Souleymane » en partenariat avec le cinéma Le Parvis et la Ville de Lourdes..

Annie MURATORE

Les CADA sont des Centres d’Accueil des Demandeurs d’Asile.

Le Cada de Lourdes a ouvert le 1er janvier 2016 et est l’un des 10 Centres d’accueil de France qui a pour mission d’offrir aux demandeurs d’asile un hébergement digne et un accompagnement adapté le temps de leur procédure d’asile.

Cette prise en charge globale temporaire est axée autour de la volonté de donner à chacun les chances de voir sa demande de protection examinée de manière juste et équitable, la prise en compte des besoins spécifiques et la recherche de l’autonomie des personnes.

Actuellement à Lourdes 120 demandeurs sont accompagnés par cinq travailleurs sociaux et une trentaine de bénévoles. Ces derniers assurent des cours de français, des ateliers d’informatique, leur présentent des métiers qui recrutent, comment s’insérer en comprenant les coutumes, la culture et l’esprit français.

Les CADA interviennent donc auprès des personnes en cours de demande d’asile comme une première structure d’accueil.

Après bien des entretiens administratifs et autres par les Autorités compétentes, elles pourront obtenir une carte de protection de 4 ans (suivant l’évolution de la situation dans leur pays d’origine), ou une protection internationale avec à la clé une carte de résident de 10 ans. Mais 70% d’entre elles sont déboutées de leur demande et donc seules environ 30% obtiennent l’un des deux statuts de protection.