Au cours d’une conférence de presse donnée en fin de journée, le procureur de la République de Tarbes, Pierre Aurignac, a confirmé la fin de la prise d’otages.
Le forcené avait pris 3 personnes en otage, son ex-compagne et les parents de celle-ci.
Cet homme, ancien militaire, avait déjà été condamné pour des faits de violence envers sa compagne qui lui avait demandé de partir.
Il a ainsi été poursuivi à trois reprises dans les derniers mois. Aussi faisait-il l’objet d’une mesure d’éloignement vis-à-vis de son ex-compagne et avait interdiction d’entrer en contact avec elle. Il était suivi par le juge d’application des peines de Tarbes.
D’après notre confrère « Sud-Ouest » qui interrogeait, lui, le Procureur de Pau, Michel Beaulier : « On est dans le cadre d’une séparation, non acceptée par l’auteur des faits, pour le lequel la justice a eu à trois reprises à se prononcer, avec des moyens mis en oeuvre à l’égard de l’ex-compagne, qui bénéficiait d’un téléphone « grave danger ».
Trois équipes spéciales du Raid ont été envoyées sur place et ont quadrillé la zone pour dénouer la situation.
Le Préfet s’était rendu sur place peu après 15 heures. Les riverains avaient été priés de s’éloigner le temps des négociations avec le forcené. On leur avait proposé d’aller s’installer au Palais des congrès. Dès l’alerte donnée ce matin, le Préfet avait d’ailleurs demandé de respecter le périmètre de sécurité et de ne pas interférer avec l’action des forces de l’ordre, de ne pas propager des rumeurs ou de ne pas répandre de fausses informations.
Des tractations avec le forcené ont permis la libération vers 15h30 des parents de l’ex-compagne, mais la situation a par la suite dégénéré.
A 16h42 précisément, une explosion a retenti, le RAID a alors donné l’assaut.
Après sa mise hors d’état de nuire par le RAID, le forcené a été placé en garde à vue. L’enquête va se poursuivre, notamment pour tentative d’homicide, a indiqué le Procureur.
Le préfet témoigne de son soutien aux victimes et salue le courage, l’efficacité et le grand professionnalisme des forces de l’ordre et des services de secours sans l’intervention desquels, d’autres victimes auraient pu être déplorées .