Le Comité lourdais du Souvenir Français communique : Les Lourdaises et les Lourdais ont toujours été généreux. Nous espérons qu’ils seront nombreux à répondre à cet appel !
DEMBARRERE (Jean Comte), Général de Division du Génie, naquit à Tarbes, d’une famille originaire de LOURDES.
Entré en 1768 avec le grade de Lieutenant en Second à l’Ecole du Génie de MEZIERES, Commandant en 1792, fut appelé à l’Armée du Nord et concourut à la défense de Valenciennes. Envoyé en qualité de Chef de Brigade dans la Vendée, il contribua par ses savantes dispositions, à vaincre d’AURICHAMP et TALMONT, au combat de Douai.
Général de Division, il fut envoyé à l’Armée d’Italie où il eut le commandement en chef de l’Armée du Génie. Il dirigea les fortifications de la ligne et du port du Var, se distingua à la Journée du 30 Floréal, An VII, et fut nommé membre puis Commandeur de la Légion d’Honneur.
DEMBARRERE continua à servir soit à l’armée, soit comme Inspecteur Général et fut élevé à la dignité de sénateur, Chevalier de Saint Louis, Pair de France et Grand Officier de la Légion d’Honneur, il fut éloigné de la Chambre pendant les 100 Jours.
Louis XVIII l’y réintégra. DEMBARRERE s’abstint de voter dans le procès du Maréchal NEY et mourut à PARIS le 3 Mars 1828. Son nom est gravé sur le monument de l’Etoile, côté Nord.
Son neveu DAUZAT-DEMBARRERE (Pierre) fut député de l’arrondissement d’Argelès sous le second Empire. A cette époque, Monseigneur LAURENCE, Evêque de Tarbes, était en instance auprès du Gouvernement pour obtenir l’autorisation de construire la Chapelle de la Grotte, mais il se heurtait à de nombreuses difficultés.
Monsieur DAUZAT lui prêta son crédit qui était puissant et l’autorisation fut obtenue.
DAUZAT-DEMBARRERE publia, en 1872, un petit livre ayant pour titre « Histoire Politique de la Grotte de Lourdes ».
Ce livre fut vendu au profit de l’Hospice de Lourdes.
Le domicile de la famille DEMBARRÈRE était situé au n° 62 de la rue du Bourg, à Lourdes. Jean-François DEMBARRÈRE, avocat au parlement, et son épouse Anne, née CAUBOTTE, qui avait apporté en dot à son mari le grand domaine de Vizens, ont vécu en cette demeure. Ils avaient également une résidence à Tarbes, mais Anne DEMBARRÈRE revenait souvent à Vizens avec ses enfants dont le général Jean DEMBARRÈRE qui y passa une partie de son enfance. Ce dernier est né à Tarbes le 3 juillet 1747. Quand sonne l’heure de la retraite, il quitte son hôtel particulier, 11 rue des Pyrénées à Tarbes, et se retire dans l’ancienne maison familiale de la rue du Bourg, à Lourdes, où il s’éteint le 4 mars 1828.
En 1766, il entre à l’École du génie de Mézières, il est ingénieur deux ans après, lieutenant en 1768, capitaine en 1777 et devient commandant du génie, à Brest, en 1792. Général de brigade enl793, il est nommé général de division l’année suivante.
Avec l’armée du nord, il participa à la défense de Valenciennes. Ses savantes dispositions de bataille permirent au général Santerre de vaincre d’Autichamp et Talmont. Puis on l’envoya à Metz, peu de temps après, à l’armée de l’Ouest, et ensuite à l’armée d’Italie. Plus tard, l’ennemi étant prêt à envahir la Provence, il dirigeât les fortifications sur toute la ligne, notamment celles de la tête du pont du Var qu’il défendit sous le feu le plus meurtrier. Il seconda efficacement le Général en chef Rochambeau pour repousser les Autrichiens. Il continua à servir l’armée jusqu’à son élévation à la dignité de sénateur. En 1811, il présida le collège électoral des Hautes-Pyrénées.
Légionnaire, le 11 décembre 1803 (l’appellation « Légionnaire » fut modifiée par l’ordonnance royale du 26 mars 1816 en « Chevalier de la légion d’Honneur »).
Commandeur de la Légion d’Honneur, le 14 juin 1804
Bonaparte le nomma Comte de l’Empire le 15 juin 1808.
Louis XVIII le fit Chevalier de Saint-Louis et Pair de France le 4 juin 1814.
Grand officier de la Légion d’Honneur, le 23 août 1814.
Comte-pair héréditaire, le 31 août 1817.
RESTAURATION DE SA SÉPULTURE
Bonaparte avait remarqué les compétences de ce militaire. Le nom du Général Jean DEMBARRÈRE, illustre enfant d’une famille lourdaise, est gravé sur l’un des piliers nord de l’Arc de Triomphe, à Paris. Située au cimetière de l’Égalité, la tombe où repose ce général et ses proches est délabrée. Afin de financer sa réfection, une souscription est lancée. Neuf associations soutiennent ce projet : Union Nationale du Personnel en Retraite de la Gendarmerie, Comité de Lourdes du Souvenir Français, Association des Déportés Internés Résistants Patriotes, Société Nationale d’Entraide de la Médaille Militaire, Section Fédérale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, Amicale des Anciens de Diên Biên Phu, Société d’Entraide de la Légion d’Honneur, Union Nationale des Anciens Combattants en Algérie Maroc Tunisie, Association de Marins et Marins Anciens Combattants.
Dès maintenant, vous pouvez adresser vos dons à l’adresse suivante :
Comité de Lourdes du Souvenir Français, 54 rue du Bourg, 65100 LOURDES
Les chèques seront libellés à l’ordre du Souvenir Français, Comité de Lourdes.
LES ORIGINES FAMILIALES DU GENERAL COMTE PEMBARERE
(Résumé très succinct d’une note très détaillée.)
Cette note vient compléter les renseignements fournis par le Docteur Labougle dans le Bulletin de l’année 1931, concernant le général comte Dernbarrère.
La famille est, semble-t-il, originaire de Lourdes ; on la trouve au XVI siècle habitant la rue du Bourg à son extrémité. Au début du XVII siècle cette propriété s’accroît par l’acquisition d’immeubles voisins. Parallèlement, la famille contracte des alliances avec de nombreuses autres : les Lavigne, les Latapie, les Lassale, les Dozons, etc., elle comprend des juges, des avocats, des médecins, des notaires. Les Dernbarrère furent : deux fois deuxième consul ; 6 fois premier consul, 1 fois troisième consul, aux XVII et XVIII siècles,
Jean-François, avocat au Parlement, était premier consul, lorsqu’il épousa, à Tarbes, Anne de Caubotte ; l’un de leur fils fut le général. Ce mariage de par l’importance de la dot, acheva de donner une large aisance au ménage.
Le futur général passa une partie de son enfance chez sa mère, notamment dans le domaine important de Visens. Il vint à Lourdes, en 1785, où « son prestigieux uniforme de capitaine du corps royal du génie fit sensation à l’église paroissiale de Saint-Pierre *. En mai de la même année, il assista comme parent et témoin au mariage de Bertrand Barère à Vic-Bigorre. Comme parent, il y avait quelque rapport d’alliance entre les Caubotte et les Barère.
Au XVII siècle, la famille Dembarrère avait son caveau à l’église paroissiale (chapelle Saint-Jean), depuis le XIX siècle, les tombes se trouvent au cimetière de l’Egalité.
NOTA. Au commencement du XIX siècle une demoiselle Dernbarrère se maria avec le sieur Dauzat ; «le cette union naquit un fils qui devint député d hautes Pyrénées et qui, finissant par vaincre, auprès «de Napoléon III » objection et refus, contribua puissamment avec l’aide «le Mgr Laurence, à faire de Lourdes un centre religieux de haute piété.
j. CAZAVANT