Elections départementales Canton de Lourdes 2 : liste « Au delà d’un canton…un territoire ! » du Binôme Stéphane Peyras/Marie Plane

Lundi 14 juin à 18h30, Stéphane PEYRAS et Marie PLANE et leurs remplaçants Jean-Marc BOYA et Joëlle CAPERET de la liste « Au delà d’un canton…un territoire ! » ont donné une conférence de presse au restaurant italien « Lo Vetere » à Adé pour présenter leurs axes de réflexion.

Stéphane PEYRAS très impliqué professionnellement : Sapeur pompier, et dans l’associatif : Président du CACL, Président du Pèlerinage des motards, ancien Président du Ski Club Lourdais…

« Bonjour à tous, je vous remercie de la façon dont vous avez rendu compte de nos candidatures lors de la dernière conférence de presse.

Je voudrai rappeler que nous sommes une équipe sans étiquette politique et que notre plus grande richesse est notre complémentarité. De plus nous nous présentons à 4 pour ces élections et nous travaillerons à 4 (titulaires et remplaçants) si nous sommes élus.

Si nous sommes élus, nous souhaiterions qu’un groupe de Maires du canton se forme pour s’échanger des renseignements, les financements de leurs projets, faire des achats groupés…et s’ils le veulent nous on se rendrait disponible lors de ces échanges, on se placerait un peu comme des animateurs, ce serait un canal très direct avec eux. Il ne s’agit pas de les voir seulement lors de la fête du village ou lors de la distribution du FAR.

De la même manière nous allons créer un Blog pour échanger avec les administrés qui poseront leurs questions et auxquelles nous répondrons dans notre compétence de conseillers départementaux.

Sur le plan associatif nous aimerions être très présents auprès des présidents d’associations, leur apporter une aide logistique, un soutien financier. Pour les habitants nous voulons créer un annuaire digital des associations de notre territoire avec une classification thématique pour faciliter la communication entre les habitants des villages et des assos.

Nous aimerions favoriser l’événementiel sur notre territoire. Apporter l’aide nécessaire aux organisateurs. Sensibiliser sur le patrimoine. Produire un grand événement musical. Il faut faire bouger notre territoire.

Nous mettrions à l’honneur l’agriculture avec ses producteurs locaux, nous les aiderions à communiquer.

Nous voulons un territoire attractif et surtout faire du développement local. »

Jean-Marc BOYA, Maire d’Adé

« Bonjour à tous et merci d’être là.

Avant de rentrer dans le vif du sujet je veux vous dire que je suis heureux de vous accueillir ici ce soir d’abord parce que nous sommes à Adé et ensuite comme vous pouvez le voir sur ce site de ce  restaurant qui a fait peau neuve durant la fermeture sanitaire. Il a ré-ouvert la semaine dernière sous la houlette des nouveaux gérants Magali et Cristian qui nous reçoivent ce soir et vont nous faire découvrir à travers leur cuisine les véritables saveurs italiennes et siciliennes. Ils ont ouvert le semaine dernière et déjà il y a d’excellents retours, nous aurons un petit aperçu tout à l’heure de leur talent.et de ce que vous proposera « la cantine Lo Vetere ».

Mais pour venir ici il faut des routes et ça tombe bien puisque c’est une compétence du département.

Ici c’est encore une nationale qui sera déclassée lorsque la déviation sera fonctionnelle mais j’y reviendrai. Je veux avant tout vous parler des départementales et de leurs infrastuctures.

J’ai pu lire que toutes les départementales du canton avaient été refaites ce qui n’est pas du tout vrai puisque au moins une (mais je pense qu’il y en a d’autres) n’a pas été touchée si ce n’est l’entretien des talus avec l’épareuse. Je m’en suis d’ailleurs entretenu avec celui qui a affirmé cela et à ma grande surprise il ne semblait pas savoir que la D3 traverse Adé en venant de Bartres. Après un instant de réflexion il s’en est sorti en m’expliquant qu’en fait quand il dit toutes ce sont toutes celles qui en avaient besoin suite aux intempéries de ces dernières années. Ce qui reconnaissez le est la moindre des choses pour une structure qui est chargée de cette compétence. Quand on sait  comment par exemple Gazost a été impacté je trouve qu’il aurait été inadmissible que le département n’intervienne pas ce qui a été fait en toute logique et très bien.

Par contre ce qui est incompréhensible c’est que le pont situé sur la D226 A sortie de Juncalas et direction Ouste à droite et Ourdon à gauche. Ce pont menace de s’écrouler et a été identifié tel que depuis 2017 aujourd’hui de gros camions d’exploitants forestiers l’empruntent régulièrement sans se douter qu’ils pourraient se retrouver dans le Nés. Si ce pont s’écroule au-delà d’une route coupée pour les habitants d’Ourdon et d’Ousté qui pourraient au pire passer par Berberust , je n’ose imaginer la réaction de certain agriculteur qui habite Juncalas et qui a sa stabulation sur la route d’Ourdon, il serait lui aussi obliger d’aller faire le tour à Berbérust pour soigner son bétail.

Les pompiers pour intervenir sur Ouste et Ourdon devraient eux aussi faire le tour au risque de ne pas pouvoir passer sur cette route étroite qui elle aussi pose problème.

Mais la cerise sur le gâteau ou je devrai plutôt dire le lézard sous le pont c’est la conduite d’eau qui alimente Lourdes en eau potable et donc qui passe sous ce pont, imaginez en pleine saison Lourdes sans eau mais pas que puisque ensuite Lourdes alimente d’autres communes.

Gens de la presse il serait par le biais de vos médias respectifs d’utilité publique que vous repreniez ce problème qui se doit d’être réglé prioritairement.

Il y a des tas d’autres exemples qui montrent que nos routes ont besoin d’être soit entretenues soit sécurisées soit juste un coup de peinture, êtes vous déjà montés à Sère-Lanso un jour de brouillard ? je peux vous dire que même ceux qui connaissent bien la route pour l’utiliser tous les jours ne sont pas fiers, alors qu’il suffirait d’une bande blanche sur le bas-côté pour sécuriser cette portion de départementale.

J’ai également entendu que le département avait mis 1 million d’euros pour le revêtement du boulevard du centenaire, mais au niveau de la sécurité rien n’a changé cette zone de l’Ophite est toujours aussi dangereuse. Du personnel a été mis en place pour assurer la circulation des pietons aux heures de pointe mais d’autres solutions existent, combien de morts sur cette portion de route qui a été déclassée de Nationale en départementale mais ça ne change rien à la dangerosité et ce depuis des lustres puisque j’ai un conscrit qui s’y était fait tué il avait à peine une dizaine d’années.

En parlant de l’Ophite et ayant fait pour notre campagne quelques photos dans le secteur, nous avons pu apprécier l’état de propreté du pont sous le funiculaire du Pic du Jer.

En passant en voiture on ne se rend pas compte c’est vrai mais que c’est sale et les autre ponts ne sont pas mieux. Un petit nettoyage, un peu d’éclairage et un embellissement  ne seraient pas de trop.

D’un pont à l’autre et je suis sûr que vous l’attendiez je vais vous parler d’un autre pont. Celui là tout neuf  a été glissé sous la ligne de chemin de fer entre Tarbes et Lourdes au niveau de Toulicou sur la commune d’Adé fin 2014. Il n’a jamais été utilisé si ce n’est par les sangliers, les chevreuils et les renards. Nous aurions pu croire que les travaux de la déviation d’Adé auraient continué en suivant et c’était prévu, mais non.

Je ne pense pas que nos conseillers départementaux aient fait de ce projet qui date des années 60 leur priorité, ce sont pourtant plus de 23000 véhicules  qui transitent tous les jours sur la RN21 entre Tarbes et Lourdes. Je sais que le département et surtout Michel Pélieu fait le forcing avec notre député et nos sénatrices pour reprendre en main ce projet porté jusqu’à aujourd’hui par l’état.

Cette déviation est devenue une nécessité et nous devons être tous ensemble pour soutenir toute initiative qui pourra faire avancer le schmilblik. Pour le moment nous attendons encore les résultats des sondages qui ont été réalisés l’automne dernier, nous aurions du les avoir au premier trimestre mais le CEREMA qui est chargé des analyses est mobilisé sur le covid et nous passerons après. Peut-être les aurons-nous à la rentrée, quoi qu’il en soit nous communiquerons la dessus.

En évoquant le comptage de véhicule  il y en a un  qui a été réalisé dernièrement, c’est sur la D937 entre Lourdes et Bagnères de Bigorre au niveau de Lézignan et ce pendant le confinement.

Oh surprise ce sont plus de 5000 véhicules par jour qui passent par là. Quand on connait le lieu et son étroitesse où deux camions ont du mal à se croiser sans rouler vraiment au bord au risque de déraper sur le bas côté, où on rencontre de plus en plus de cyclistes qui ne roulent pas forcément en file indienne on se demande comment il n’y a pas davantage d’accident. Là aussi une réflexion s’impose sur la sécurisation de cette départementale, des solutions existent !

Je terminerai par une problématique spécifique à notre région. Malgré le réchauffement climatique certaines de nos communes restent, durant la période hivernale, impactées par le gel et la neige.

Là aussi tout le monde aimerait être servi en premier et ça se comprend c’est pourquoi il va falloir là aussi essayer de trouver une solution adaptée à chaque problématique car ce n’est pas seulement le fait de ne pas pouvoir partir au boulot le matin, mais aussi le fait que des personnes ont besoin de soins journaliers et que si les soignants ne peuvent passer il y a un risque grave. Sans compter ceux qui vont vouloir à tout prix passer au péril de leur vie.

Voilà ce que je voulais vous préciser on pourrait y passer des heures avec les différents cas concrets qui existent sans parler de la facilité d’accès pour les touristes que ce soient en voiture ou en vélo, si nous voulons développer le tourisme facilitons les accès à toutes nos richesses. »

Joëlle CAPERET, Conseillère municipale d’Escoubès-Pouts

« Bonjour à tous, merci d’être venus.

Je voudrais d’abord vous parler de développement local avec le tourisme rural en particulier. Bien sûr Lourdes a une attractivité particulière cultuelle mais pour développer en annexe le tourisme rural sur nos villages il faut communiquer sur leurs richesses patrimoniales (retables de nos églises, fontaines, lavoirs…) leur fleurissement, les structures présentes, les producteurs locaux. Faire de la communication pour promouvoir des concepts spécifiques, des balades familiales, des thématiques pour les enfants et tout cela bien sûr grâce au digital.

C’est pour cela que nous veillerons de près au calendrier du déploiement de la fibre dans nos villages car les ruraux ont aussi besoin du digital pour cela et pour leur vie quotidienne.

Nous nous assurerons que le collège de Sarsan à Lourdes ait les meilleures conditions pour le bien être des élèves et du personnel et continuerons à équiper les élèves de tablettes numériques.

Nous serons très attentif aussi au développement durable… »

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Marie PLANE, Maire d’Artigues

« Bonsoir à tous, je voudrais vous parler de SOLIDARITE

Le Conseil Départemental consacre près de 51 % de son budget aux œuvres sociales. On peut penser que c’est beaucoup trop. Nous pensons que c’est indispensable. Cette aide financière qui est apportée aux plus fragiles est réinjectée dans l’économie locale et elle est pour partie transformée en emplois.

Quelques exemples :

La petite enfance : c’est le Conseil départemental qui donne les agréments aux assistants maternels pour la garde de nos tout jeunes enfants.

L’enfance : l’ASE, l’Aide sociale à l’enfance a pour mission de protéger et accompagner les enfants et adolescents tout au long de leur vie dès lors qu’ils sont signalés « en danger ».

Les bénéficiaires du RSA Revenu de solidarité active – chacun au cours de sa vie peut être confronté à des difficultés – perte d’emploi – fin de droits aux allocations chômage – c’est d’autant plus problématique avec la crise que nous traversons actuellement.

Les personnes en situation de handicap – pour leur permettre d’adapter leur logement afin de gagner en autonomie et pour l’égalité des droits et des chances.

Les ainés – pour leur permettre le maintien au domicile qu’ils ont choisi et qu’ils affectionnent tant  – leur permettre d’adapter leur logement si nécessaire en fonction de leur état physique – rester autonome vis-à-vis de leur famille grâce à l’aide physique d’un employé de l’ADMR ou de Pyrène +.

Les aidants – qu’il ne faut pas oublier – les soulager de temps en temps afin qu’ils conservent l’énergie nécessaire et l’envie indispensable pour accompagner leurs proches.

En ce qui concerne la santé, même si nous sommes très attachés à un service de proximité, nous souhaitons favoriser la télémédecine afin de lutter contre la pénurie de médecins dans notre secteur, d’où l’importance du déploiement de la fibre.

Nous veillerons aussi à la santé de tous grâce aux Maisons de Santé, les MDS ;

Sur Tarbes, les 3 MDS ont été regroupées pour gagner en efficacité. Il y a également une MDS à Cauterets et une à Luz St Sauveur.

Ces maisons de santé permettent aux plus démunis d’accéder aux soins, et notamment à la vaccination des enfants. Mais les adultes peuvent aussi y rencontrer des professionnels qui les écoutent, les conseillent, les orientent et les aident dans leur rôle pas toujours facile de « parent ».

Tout ce que je vous ai exposé est le reflet des actions du département en faveur directe de la population et on ne le sait pas toujours.

C’est une politique volontariste du département que d’autres départements ne développent pas aussi fortement. Il est donc important de saluer cet engagement financier en faveur des habitants dans le but de mieux vivre dans notre beau département des Hautes-Pyrénées.

Nous souhaitons maintenir le niveau des aides sociales et poursuivre cet engagement qui permet de plus de maintenir le lien social entre les populations. Créer du lien, c’est indispensable dans cette société qui se veut individualiste. »