Lourdes : «À votre avis, pourquoi coupe-t-on les arbres dans la parcelle 28 ?»

Communiqué Ville de Lourdes : Le dernier Conseil municipal a adopté le Plan d’aménagement forestier 2021-2040 qui constitue une véritable feuille de route en termes de gestion de la forêt communale.

Une coupe de régénération a débuté en forêt de Subercarrère (Bois de Lourdes) dans la parcelle 28.

Elle était prévue dans le précédent Plan de gestion et confirmée par délibération du Conseil Municipal en 2018.

Cette coupe correspond à la fin d’un cycle mais aussi au début d’un autre !

Une coupe de régénération n’est pas synonyme de disparition du milieu naturel, bien au contraire. A ce stade, la dynamique naturelle reprend ses droits et on assiste à un véritable foisonnement écologique lié à la diversité des milieux !

Les coupes de régénération visent à apporter progressivement de la lumière aux jeunes pousses et permettent à la forêt de se renouveler. Couper des arbres à maturité (à partir de 150 ans pour un chêne !) apporte de la lumière au sol, ce qui favorise l’installation et la croissance des petits semis naturels qu’ils auront donné avant d’être récoltés.

Côté « Biodiversité », cette coupe crée des lisières et des milieux très ouverts, favorables à différentes types de végétation et différentes espèces d’insectes, de rapaces ou d’oiseaux nichant au sol. Peu de personnes le savent mais 90% de la diversité de la flore en forêt se retrouvent dans les zones ouvertes.

La coupe prévue dans la parcelle 28 de la forêt de Subercarrère est exceptionnelle à plus d’un titre :

  • La régénération naturelle (pousse de semis), à la fois dense et de qualité, a permis aux techniciens de l’Office National des Forêts (ONF) de proposer à la Ville l’enlèvement des chênes vieillissants afin de donner davantage de lumière aux semis qui en ont désormais besoin pour se développer,
  • L’artisanat d’excellence au service d’un métier d’art car les chênes de pays qui montrent des signes de dépérissement (chute de branches sèches par exemple) ont une qualité exceptionnelle qui a attiré des mérandiers. Ce métier mal connu consiste à scier et préparer minutieusement des pièces de bois de chêne destinées aux fabricants de tonneaux et dont l’intérêt pour l’élevage des vins exceptionnels n’est plus à démontrer. Ce travail demande une grande maîtrise de soi, une connaissance du bois et beaucoup d’expérience.


En résumé, des chênes de qualité, une régularisation naturelle préservée, un scieur local, un mérandier et un tonnelier du pays pour des vins et des spiritueux français ! L’exemple du circuit court qui ne fait pas «bondir» l’empreinte carbone !