Lourdes : 1ère édition des « Assises du commerce et du tourisme »

Ce lundi 13 mars à 18h30, au Palais des congrès, s’est tenue la 1ère édition des « Assises du commerce et du tourisme » présidée par le Maire Thierry LAVIT, en présence du Sous-préfet Fabien TULEU, de l’Architecte des Bâtiments de France Janine COLONEL, du Directeur Départemental des Territoires Pascal HAURINE, du Conseiller municipal délégué au Commerce Julien LEMAITRE, du Maire-adjoint aux Travaux Jean-Luc DOBIGNARD et du Conseiller municipal délégué à l’aménagement urbain Éric NONON, du 1er Adjoint chargé de la circulation et stationnement, des occupations commerciales du domaine public Philippe ERNANDEZ, de la Conseillère municipale Laurence DEMASLES et des Responsables de leur Service municipal respectif (commerce, urbanisme, domaine public) de la Directrice de l’Office de tourisme Francine GILES. 
 

Dans la salle des élus municipaux venus en nombre, des commerçants, des socioprofessionnels de l’hôtellerie- restauration, des transporteurs de tourisme, des livreurs…

Les objectifs de ces Assises étaient de resituer les actions mises en œuvre par la Ville de Lourdes qui impactent les entreprises et les commerçants en termes de commerce (action 66 du Plan Avenir Lourdes), de domaine public (terrasses, accessibilité), de rénovation (Plan enseignes, Plan façades…).

Il s’agit de travailler ensemble à une reconfiguration de la ville pour qu’elle soit attractive en termes touristiques.

Le Maire Thierry LAVIT a dès le discours d’accueil voulu marquer selon « son envie, son énergie et sa détermination ». Je suis là. Nous sommes là pour relever le défi…En 2020, Lourdes était une ville sinistrée, morte… L’Etat a été au rendez-vous depuis le début de la crise… Aujourd’hui, nous démarrons donc le Plan Avenir Lourdes avec un comité de financeurs (Etat, Région, Département, Agglo, Ville…). Nous sommes tous engagés, ensemble, dans la reconstruction de Lourdes… Une nouvelle dynamique est en marche… je vous demande de croire en ce projet… Lourdes est condamnée à gagner, j’en suis sûr, convaincu…Lourdes est plus qu’une ville. »

Le Sous-préfet Fabien TULEU a, lui aussi, souligné cette volonté : « C’est une démarche soutenue par l’État. La mesure 66 du Plan Avenir Lourdes vous concerne c’est un des leviers d’attractivité durable en faveur de la destination Lourdes. Il faut concilier beaucoup d’éléments : les commerces, les enseignes, les façades, l’archictecture, la circulation… Il y a des droits mais aussi des devoirs que les spécialistes ici présents vont vous présenter…car tout cela, c’est l’affaire de tous et de chacun « .

Janine COLONEL (architecte des Bâtiments de France) s’est également exprimée : « Je suis ravie d’être ici car j’aime Lourdes, mais Lourdes a besoin de changement. On a du retard mais on va avancer ensemble. Changer une ville, c’est un travail d’équipe. Le plan façades, c’est quelque chose de simple qui redonne des couleurs à la ville et qui se voit immédiatement et qui marche bien, rien qu’avec cela déjà, rue par rue on peut arriver à de beaux résultats…C’est une fierté de vivre à Lourdes, c’est une ville exceptionnelle ».

Julien LEMAITRE a expliqué que « nous devons travailler ensemble pour la redynamisation de notre ville. Lourdes change et vous êtes les ambassadeurs de notre ville et c’est avec vous que nous allons construire ce Lourdes de demain. On ne veut qu’une chose, c’est revivre, redevenir attractifs ». Il a rappelé que le Service municipal du commerce était à la disposition de tous ceux qui en ont besoin pour connaître : « les règlements administratifs et juridiques sur l’occupation du domaine public, la déclaration de travaux, la mise en accessibilité, des informations diverses… »

Des rappels et des zooms sur la réglementation en vigueur ont également été effectués.

Pascal HAURINE de la DDT a présenté la réglementation concernant la publicité et la signalétique notamment pour un meilleur équilibre du cadre de vie. « La nécessité de signalitique n’est plus aussi prégnante qu’avant au vu des supports numériques, des GPS »… Il faut trouver une harmonie qui prend en compte le volet touristique et résidentiel ».

A propos de cette publicité, des enseignes, des pré-enseignes, une intervention de sa collègue, Frédérique CHAZALVIEL, référente publicité à la DDT, qui présentait avec une certaine fermeté les articles auxquels doivent se référer les commerçants dans ce qui est autorisé ou formellement interdit, au risque d’être verbalisé, n’a pas manqué de faire réagir la salle, et notamment la présidente du syndicat des commerçants de l’UMIH qui veut bien appliquer la règlementation mais qui s’insurge contre les friches commerciales où des enseignes perdurent sous prétexte qu’il faut retrouver les propriétaires et les relancer.

Puis diverses questions ont fusé de la salle : pourquoi le plan façades et les subventions ne concernent pas le bas de la ville et la zone touristique, puis est revenu « sur la table » l’éternel problème du sens de circulation (qui donne des nausées aux GPS), ou encore l’occupation du domaine public et en particulier les terrasses de cafés et restaurants…

Sous le diaporama photos vous pouvez consulter le déroulement des Assises plus en détail :