« Samedi 21 septembre, la collective Les Simon.e.s a animé une visite rassemblant une vingtaine de personnes sur le thème du matrimoine. Cette déambulation dans Bagnères a mis en valeur l’héritage apporté par les femmes à travers 4 portraits féminins qui ont compté dans l’histoire de de la ville au XIXe siècle.
Parmi celles-ci, Sophie Cottin fut une romancière à la mode séjournant dans la ville thermale en 1803. Dans les décennies suivant la Révolution de 1789, le nombre d’écrivaines égalait celui des écrivains. C’est à partir de 1830 que le nombre de romancières se réduit fortement.
Ce regard sur le passé est l’occasion de sensibiliser sur les inégalités dans le domaine culturel. Les femmes représentent aujourd’hui 60 % des étudiant.e.s dans ces filières. Mais seules 20 % des artistes programmé.e.s. sont des femmes. Elles ne reçoivent que 10 % des récompenses allouées aux artistes.
Après cette heure de visite, les participantes étaient enthousiastes pour démarrer un café-discussion dans le jardin de l’association Bigorr’GEM.
Alors qui connaît le mot matrimoine ? Ce terme était d’usage courant au moyen-âge : il décrit «l’héritage des mères». C’est le complément du patrimoine qui correspond à «l’héritage des pères». Au 17ème siècle, par contre, l’Académie française a imposé le mot unique de patrimoine.
Pour mieux mettre en valeur l’héritage culturel féminin, le ministère de la Culture et de plus en plus de villes soutiennent désormais les Journées du Matrimoine qui ont lieu le même week-end que les Journées Européennes du Patrimoine. Alors pour 2025, enfin des «Journées du Matrimoine et du Patrimoine» à parité ? »
Devant le médaillon de Sophie Cottin
Fresque en hommage à Blanche Odin
Café-discussion sur le matrimoine dans le jardin de l’association Bigorr’GEM