« Le 23 novembre 2024, à l’occasion de la Journée internationalencontre les violences faites aux femmes, nous avons inauguré un banc rouge de lutte contre les violences faites aux femmes avec la mairie de Tarbes.
La culture du viol et la banalisation des violences sexistes irriguent notre société et nous en avons un exemple bien vivant à Tarbes.
Dans un café-restaurant proche de la place Brauhauban s’affiche sans vergogne la phrase « les filles sages disent non, les coquines disent quand ? ».
Cette phrase phallocrate, ancrée dans la culture du viol, sousentend que les femmes doivent être disponibles pour être cool sinon elles sont un peu trop sages. Et d’ailleurs, il ne s’agit pas de femmes mais de filles…
Une certaine apologie du viol à notre sens, surtout quand cela se trouve dans un petit coin.
Cette phrase en révolte plus d’une, plus d un. Nous savons que quelques personnes se sont déplacées pour dénoncer ce qui s’affiche. Il leur a été répondu que c’était de l’humour, et que cela était comme ça et pas autrement.
Soyons nombreuses et nombreux à dénoncer ce qui s’affiche, ce qui se lit, ce qui se dit.
Le continuum des violences commence dès la première « blague sexiste ».
A l’heure où la notion de consentement est plus que jamais fondamentale à comprendre, propager que les femmes
devraient être sexuellement à disposition des hommes c’est propager la culture du viol.
Soyons nombreuses et nombreux à changer le modèle dominant qui banalise les outrages sexistes et entérine les
rapports de domination.
Rappelons que l’outrage sexiste ou sexuel « consiste à imposer à une personne un propos ou un comportement à connotation sexiste ou sexuelle, qui porte atteinte à sa dignité ou qui l’expose à une situation intimidante, hostile ou offensante » et qu’il est puni par une contravention de 1500 euros.
Dans l’urgence :
Brigade de gendarmerie ou Police n° de téléphone le 17
Pour le soin : service des Urgences ou médecins n° de téléphone le 15
En parler, s’informer
Aid’victimes : 05 62 51 98 58
Centre d’Information sur le Droit des Femmes et des Familles : 05 62 93 27 70
Centre Départemental d’accès aux Droits : 05 62 34 96 73
Défenseur des droits : 05 62 56 65 65
Numéro d’appel national : 39 19
Pour porter plainte
Gendarmerie
Commissariat
Procureur de la République