Intervenant au nom de l’Association de Défense des Forêts communales lourdaises et Président fondateur de l’Association de Défense du Gave de Pau et de son Environnement, José RODRIGUEZ a tenu ce jeudi 7 Juillet une nouvelle conférence de presse destinée à alerter les pouvoirs publics sur l’abattage irraisonné des feuillus et des coupes rases sur un de nos joyaux naturels que constitue le bois de Subercarrère, situé aux portes de notre cité.
Fort documenté et soucieux de la gestion des forêts lourdaises il tint à préciser, d’office, lors de sa prise de parole que : « à partir du postulat qui précisait qu’il fallait éradiquer les scolytes qui s’attaquent aux résineux, le responsable ONF des forêts lourdaises aurait pris sur lui de faire abattre les feuillus sur les parcelles 14 et 15 du bois de Subercarrère au moyen d’une coupe rase sur plusieurs hectares, faisant fi des ripisylves* qu’il a , en partie, fait couper. Le bénéficiaire de cette aberration étant l’entreprise Sanguinet. »
Et d’ajouter : « qu’une coupe rase excédant 0,5 ha doit être soumise à déclaration » tout en émettant des doutes sur le déclenchement de cette procédure.
Comme on le constate, José RODRIGUEZ ne ménage pas ses réserves et paraît plus que circonspect quant à la bonne gestion de nos forêts communales.
Et, au-delà d’un constat qui à ses yeux lui paraît, si ce n’est accablant mais, à tout le moins, sujet à caution, il préconise plusieurs solutions que d’ailleurs d’autres pays ont mis en pratique, comme par exemple, l’exclusion des coupes rases et des coupes fortes (50 % des arbres) citant, dans ce cas précis, la Suisse, la Slovénie et les Landers de l’Allemagne et de l’Autriche.
Ajoutons que cet amoureux de nos forêts se montre intarissable sur les solutions possibles pour lutter contre les attaques du Bostryche Typographe en affirmant que les premiers symptômes de ces attaques se repèrent simplement à l’aide de jumelles et sont donc repérables lorsque les houppiers commencent à rougir. Tout en précisant, en outre, qu’on observe également des trous de pénétration dans les écorces tandis que ces dernières commencent à se décoller du tronc.
Bref, très en colère et remonté contre une gestion de notre forêt communale, sise au bois de Subercarrère qui, affirme-t-il, » mutile notre espace naturel » Monsieur RODRIGUEZ a écrit au Maire de Lourdes qui, au titre que lui confère son mandat électif, reste le propriétaire et le donneur d’ordre sur les actions à mener sur cette forêt, en espérant de notre édile, une prise de position ferme auprès de l’ONF.
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*Formations végétales qui se développent sur les bords des cours d’eau ou des plans d’eau situés dans la zone frontière entre l’eau et la terre
J. A
